Jarasevica aussi soulignĂ© le fait que cette version du texte « ne fait que dĂ©crire cliniquement un manque » et n’est pas Ă  interprĂ©ter sous un angle social. Évidemment, on ignore combien de cĂ©libataires souhaitent rĂ©ellement devenir parents, mais les adversaires de ce texte soutiennent que les couples qui souhaitent avoir un enfant devraient ĂȘtre prioritaires. Depuis le 1er janvier, les parents handicapĂ©s peuvent bĂ©nĂ©ficier d’un forfait d’aides humaines et d’aides techniques s’ils ont droit Ă  la PCH et que leur enfant a moins de 8 ans. Mais le Collectif handicaps regrette le manque d’ambition de ce dispositif. 2021 sera l’an I de la PCH parentalitĂ©. Un dĂ©cret paru au journal officiel le 1er janvier ouvre le bĂ©nĂ©fice de la prestation de compensation du handicap PCH aux besoins liĂ©s Ă  l’exercice de la parentalitĂ© des personnes handicapĂ©es ». Un arrĂȘtĂ© paru quelques jours plus tĂŽt avait fixĂ© les montants attribuables. La PCH parentalitĂ© se compose de deux forfaits, aides humaines et aides techniques. Qui peut prĂ©tendre Ă  ces deux forfaits ? Pour bĂ©nĂ©ficier du forfait aides humaines, vous devez dĂ©jĂ  ĂȘtre allocataire du volet aides humaines de la PCH ou remplir les conditions y ouvrant droit. Pour le forfait aides techniques, il suffit d’ĂȘtre Ă©ligible Ă  la PCH et pas impĂ©rativement Ă  son volet aides humaines. Et dans les deux cas, il faut, en plus, ĂȘtre parent d’un enfant ĂągĂ© de moins de 8 ans. À naĂźtre. Ou dĂ©jĂ  nĂ© avant la crĂ©ation de ce forfait. Quel montant de la prestation pour les aides humaines ? Le versement du forfait aides humaines s’arrĂȘtera au 7e anniversaire de l’enfant. Tous les parents remplissant les conditions ci-dessus ont droit au mĂȘme forfait. 30 heures par mois lorsque l’enfant a moins de 3 ans ; 15 heures lorsqu’il a entre 3 et 7 ans, prĂ©cise le dĂ©cret. Et si l’allocataire l’élĂšve seul, alors il bĂ©nĂ©ficie de 50 % en plus. Chaque heure sera valorisĂ©e Ă  hauteur de 30 €, selon l’arrĂȘtĂ© du 17 dĂ©cembre 2020. ConcrĂštement, le Conseil dĂ©partemental versera donc au parent en couple 900 € par mois, jusqu’au 3e anniversaire de l’enfant. Puis 450 €, jusqu’à son 8e. Et s’il vit seul, respectivement 1 350 € et 675 €. À quoi pourra servir le forfait aides humaines ? Les parents seront libres d’utiliser ce forfait pour financer toute dĂ©pense d’accompagnement de la parentalitĂ© salariĂ©e Ă  domicile, technicienne d’intervention sociale et familiale, dĂ©dommagement d’un aidant familial y compris le conjoint, mĂšre, frĂšre
. Le paiement de la crĂšche ne rentre pas dans le cadre d’une PCH aide humaine, prĂ©cise le cabinet de Sophie Cluzel. Le code de l’action sociale et des familles prĂ©voit par ailleurs qu’en cas de compensation de SĂ©curitĂ© sociale sur les mĂȘmes dĂ©penses ici, le complĂ©ment mode de garde par la Caf, le montant de la PCH est diminuĂ©. » En clair, si le coĂ»t de revient du salariĂ©e Ă  domicile, une fois dĂ©duit l’aide de la Caf et le crĂ©dit d’impĂŽt, s’élĂšve Ă  500 €, votre forfait aide humaine ne dĂ©passera pas ce montant. À moins que vous augmentiez ses plages d’intervention. Quel montant de la prestation pour les aides techniques ? Chaque parent allocataire de la PCH bĂ©nĂ©ficiera d’un montant forfaitaire 1 400 € Ă  la naissance de l’enfant ; 1 200 € Ă  son 3e anniversaire ; puis 1 000 € au 6e. Ce forfait est totalement indĂ©pendant de l’enveloppe aides techniques de 3 960 € sur trois ans, auquel peuvent prĂ©tendre tous les titulaires de la PCH. Le dĂ©partement contrĂŽlera-t-il l’emploi du forfait aides humaines ? S’agissant d’une compensation forfaitaire ajoutĂ©e au plan de compensation individuel existant, le contrĂŽle des dĂ©partements consiste Ă  vĂ©rifier si les conditions d’attribution de la prestation de compensation sont ou restent rĂ©unies, souligne le cabinet de Sophie Cluzel. Soit ici le fait d’avoir des enfants. C’est la mĂȘme rĂšgle que pour les forfaits cĂ©citĂ©/surditĂ©. » Ce forfait n’est pas soumis Ă  contrĂŽle d’effectivitĂ© », confirme Dominique Lagrange, le prĂ©sident de l’association des directeurs de MDPH. Et le forfait aides techniques ? Non, il n’y aura pas de contrĂŽle de l’emploi du forfait, assure le cabinet de Sophie Cluzel. Et de renvoyer au nouvel article Les parents bĂ©nĂ©ficiaires de la PCH sont considĂ©rĂ©s comme remplissant les conditions qui permettent l’attribution et le maintien de l’élĂ©ment de la prestation liĂ© Ă  un besoin d’aides techniques liĂ© Ă  l’exercice de la parentalitĂ© ». Quelles dĂ©marches pour bĂ©nĂ©ficier de la PCH parentalitĂ© ? Un arrĂȘtĂ© prĂ©cisera les piĂšces Ă  fournir Ă  la MDPH ©CD29 – F. Betermin Le projet de dĂ©cret prĂ©voyait que les personnes ayant un droit ouvert Ă  la PCH au 1er janvier 2021 pourraient solliciter le forfait simplement en transmettant l’acte de naissance de leur enfant Ă  la MDPH. Sans qu’il soit nĂ©cessaire de dĂ©poser un nouveau formulaire de demande. Mais cette mesure de simplification ne figure pas dans le dĂ©cret paru au Journal officiel. Un arrĂȘtĂ© est en prĂ©paration sur le seul certificat de naissance Ă  produire » pour bĂ©nĂ©ficier de la PCH parentalitĂ©, prĂ©cise le cabinet de Sophie Cluzel. En attendant cet arrĂȘtĂ©, contactez votre MDPH pour savoir quelles dĂ©marches elle exige. Si la personne est dĂ©jĂ  bĂ©nĂ©ficiaire d’une PCH, l’attribution du forfait ira vite, assure Dominique Lagrange, le prĂ©sident de l’association des directeurs de MDPH. LĂ  oĂč il peut y avoir un problĂšme, dans certaines MDPH, c’est au niveau du traitement informatique des demandes. Il faut en effet pouvoir crĂ©er cette prestation au niveau du logiciel. Ce qui peut prendre plus ou moins de temps. Mais en cas de retard, le paiement sera rĂ©troactif Ă  compter de la date de demande *. » Actualisation du 16 fĂ©vrier 2021 la CNSA a mis en ligne, sur son site, la procĂ©dure pour la PCH parentalitĂ©. Le parent peut faire sa demande avant la naissance avant la date anniversaire de l’enfant et jusqu’à 6 mois aprĂšs la naissance ou le 3e ou le 6e anniversaire. Il adressera Ă  sa MDPH sa demande sur papier libre. Il peut aussi utiliser formulaire de demande d’aide Ă  la MDPH Cerfa 15692*01 en remplissant le champ libre de la partie Les attentes pour compenser la situation de handicap ». Il doit y joindre un certificat de naissance, mais pas la photocopie du livret de famille. Un formulaire simplifiĂ© sera disponible courant mars 2021. Et si vous avez plusieurs enfants ĂągĂ©s de 0 Ă  7 ans ? Vous ne toucherez pas autant de fois le forfait aides humaines que vous avez d’enfants ĂągĂ©s de moins de 8 ans. Le nombre d’heures accordĂ©es correspondra au besoin reconnu pour le plus jeune des enfants », prĂ©cise l’arrĂȘtĂ©. Et si des jumeaux naissent, un seul forfait sera attribuĂ©. En revanche, vous aurez le droit au versement du forfait aides techniques pour chaque enfant. Y compris en cas de naissance multiple. Quid quand les deux parents sont allocataires de la PCH ? L’aide humaine intervient en soutien du parent, souligne le cabinet de Sophie Cluzel. Quant Ă  l’aide technique, elle vise Ă  assurer l’adaptation de l’équipement du foyer, notamment du matĂ©riel de puĂ©riculture. Elle est versĂ©e pour chaque enfant. » Conclusion chaque parent allocataire de la PCH aura droit au forfait aides humaines. Mais un seul forfait aides techniques sera attribuĂ©, Ă  la naissance, aux 3 ans et aux 6 ans. * Mais les droits ne pourront pas ĂȘtre ouverts avant le 1er janvier date rĂšglementaire d’entrĂ©e en vigueur de ce nouvel Ă©lĂ©ment de la PCH. Les associations déçues Dans un communiquĂ©, publiĂ© le 5 janvier, le Collectif handicaps dĂ©plore le manque d’ambition de ce nouveau droit ». Il regrette que la PCH parentalitĂ© ne soit pas individualisĂ©e. Elle ne couvrira donc pas l’ensemble des besoins de certains parents. De plus, en rĂ©servant l’aide Ă  la parentalitĂ© aux personnes ayant droit Ă  la PCH, ce dĂ©cret exclut celles en situation de handicap mental, cognitif ou psychiques qui, Ă  ce jour, y restent majoritairement non, ou peu, Ă©ligible ». Enfin, le Collectif s’interroge sur l’effectivitĂ© du droit en 2021. À partir de 2022, la future branche autonomie, gĂ©rĂ©e par la CNSA, accordera une rallonge aux dĂ©partements pour compenser le coĂ»t des forfaits parentalitĂ©. Ces derniers ont en effet la responsabilitĂ© de verser la PCH. Mais en 2021, ils devront faire l’avance. Ce qui laisse peser certains doutes sur l’effectivitĂ© du droit dans l’ensemble des dĂ©partements », s’inquiĂšte le Collectif handicaps. Nous sommes en lien avec eux en ce sens », veut rassurer le cabinet de Sophie Cluzel.
AidefinanciĂšre pour s’occuper d’un parent ĂągĂ© : APA et droit au rĂ©pit . Si vous venez en aide Ă  un proche ĂągĂ©, vous devez savoir si ce dernier est bĂ©nĂ©ficiaire de l’APA. Si ce n’est pas le cas, il peut alors vous employer librement en tant qu’aide Ă  domicile. En revanche, si celui-ci perçoit l’APA, cette aide peut permettre de vous rĂ©munĂ©rer en tant qu’aidant
Si ces personnes cĂ©lĂšbres prĂ©sentant un handicap partagent une chose en commun, en dehors de leur rĂ©ussite professionnelle, c’est leur capacitĂ© Ă  constamment se dĂ©passer. La plupart d’entre elles n’ont pas eu des vies faciles et c’est exactement pour cela qu’elles reprĂ©sentent un exemple et une inspiration pour le reste de la sociĂ©tĂ©. 1. Frida Kahlo Frida souffre de la polio depuis son enfance et, selon certaines sources, est aussi atteinte de Spina Bifida, provoquant une dysmĂ©trie de sa jambe droite. De plus, ses troubles spinaux ont Ă©tĂ© aggravĂ©s par un accident pendant son adolescence, lui laissant des sĂ©quelles physiques Ă  vie. Frida a passĂ© la plupart de sa vie au lit souffrant de douleurs aigĂŒes. MalgrĂ© cela, elle a rĂ©ussi Ă  devenir une des artistes les plus cĂ©lĂšbres au monde, et une icĂŽne du vingtiĂšme siĂšcle. 2. John Nash Un autre exemple de cĂ©lĂ©britĂ© avec un handicap ayant percĂ© est John Nash, un mathĂ©maticien AmĂ©ricain dont la vie, marquĂ©e par une schizophrĂ©nie paranoĂŻaque aigĂŒe, est dĂ©sormais connue grĂące au film Un Homme d’Exception ». Conscient de sa maladie, Nash a rĂ©ussi Ă  la surmonter et Ă  dĂ©velopper une carriĂšre acadĂ©mique exceptionnelle couronnĂ©e d’un Prix Nobel d’Économie en 1994. 3. Stephen Hawking Physicien thĂ©oricien, astrophysicien, cosmologiste et Ă©minence scientifique, Stephen Hawking a Ă©tĂ© diagnostiquĂ© SLA SclĂ©rose LatĂ©rale Amyotrophique ou maladie de Charcot Ă  l’ñge de 21 ans on ne lui donnait plus que 2 ans Ă  vivre. Il est aujourd’hui ĂągĂ© de 74 ans. Il est paralysĂ© de la tĂȘte aux pieds depuis plus de trente ans et utilise un synthĂ©tiseur vocal pour pouvoir communiquer et un fauteuil roulant qu’il commande par de lĂ©gers mouvements de la tĂȘte et des yeux. 4. Nick Vujicic Nick Vujicic est une autre cĂ©lĂ©britĂ© connue mondialement prĂ©sentant un handicap Il est le fondateur de Life Without Limbs – une organisation pour les personnes souffrant de handicaps physiques. Vujicic est nĂ© en 1982 sans aucun membre. Il raconte que quand il Ă©tait enfant, il a souffert de brimades et de discriminations, et a tentĂ© de se suicider mais, avec le temps, il a appris Ă  reconnaĂźtre son potentiel. Il anime aujourd’hui des confĂ©rences motivationnelles dans le monde entier, a Ă©crit plusieurs livres et participe souvent Ă  des Ă©missions de radio et de tĂ©lĂ©vision. Il devint trĂšs cĂ©lĂšbre aprĂšs avoir jouĂ© dans le court-mĂ©trage The Butterfly Circus ». 5. Andrea Boccelli TĂ©nor, musicien, Ă©crivain et producteur de musique d’origine Italienne, Andrea Bocelli a vendu plus de 75 millions d’albums. Il est nĂ© avec un glaucome congĂ©nital qui l’a rendu partiellement aveugle, ce qui ne l’a pas empĂȘchĂ© de suivre des leçons de piano jusqu’à l’ñge de six ans. Cependant, Ă  l’ñge de 12 ans, il reçut un coup pendant un match de foot qui le rendit totalement aveugle. GrĂące Ă  son envie perpĂ©tuelle de s’amĂ©liorer, il dĂ©cida de se concentrer totalement sur la musique et surtout sur le chant. Il a aussi Ă©tudiĂ© le Droit. Boccelli a reçu de nombreux prix internationaux et a mĂȘme vu une plage de l’Adriatique nommĂ©e en son nom. 6. Michael J. Fox Une des personnes les plus cĂ©lĂšbres souffrant d’un trouble bien connu. L’acteur principal de Retour vers le Futur » fut diagnostiquĂ© de la maladie de Parkinson en 1991 lorsqu’il n’avait que 29 ans et que sa carriĂšre Ă©tait florissante. On lui a conseillĂ© de se retirer de la scĂšne, mais il n’a jamais cessĂ© d’ĂȘtre acteur. Bien qu’il ait d’abord rencontrĂ© des difficultĂ©s Ă  accepter sa maladie il devint dĂ©pressif et alcoolique, lors de la derniĂšre dĂ©cennie il n’a cessĂ© de travailler et sa fondation a dĂ©jĂ  levĂ© 233 millions $ en faveur de la recherche sur Parkinson. AprĂšs plus de 25 ans et une maladie Ă  un stade trĂšs avancĂ©, Michael J. Fox garde intact cet Ă©tat d’esprit de dĂ©passement de soi. 7. Alex Zanardi AprĂšs plusieurs annĂ©es de Formule 1 en compĂ©tition, Alex Zanardi subit un accident en 2001 qui le laissa amputĂ© des deux jambes. Trois ans aprĂšs, il retourna sur les pistes au volant d’une BMW adaptĂ©e par ses propres soins. Il remporta quatre Championnats de World Touring Car WTCC. Cependant, en 2007, il dĂ©cida de concentrer tous ses efforts sportifs sur le cyclisme adaptĂ©. Le tricycle qu’il conduit a aussi Ă©tĂ© conçu par ses propres soins et, Ă  ce jour, il a remportĂ© trois mĂ©dailles d’or aux Jeux Paralympiques. 8. Aaron Fotheringham En plus d’ĂȘtre l’une des cĂ©lĂ©britĂ©s handicapĂ©es les plus inspirantes, Aaron Fotheringham est aussi un des skateurs les plus connus du monde. Sa spĂ©cialitĂ©? Le skate en fauteuil roulant. Pendant son enfance, Aaron a subi plusieurs opĂ©rations de la hanche sans succĂšs, l’obligeant Ă  utiliser un fauteuil roulant de maniĂšre permanente. MalgrĂ© cela, il continua de pratiquer un sport avec passion qui s’adapta Ă  son handicap. En 2005, Aaron Fotheringham rĂ©ussit un super saut Ă  180°, et en 2006 il fut le premier homme de l’histoire Ă  faire un saut pĂ©rilleux en fauteuil roulant. Depuis, ses rĂ©ussites et ses dĂ©fis reprĂ©sentent un exemple pour des centaines de personnes. Voici quelques-unes des personnalitĂ©s les plus connues au niveau international, avec leurs histoires de dĂ©passement de leur handicap les plus cĂ©lĂšbres. Chaque jour, il y a de nombreuses histoires similaires autour de nous dont nous n’avons mĂȘme pas conscience. 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Lesparents d’enfants en situation de handicap ont les mĂȘmes besoins et les mĂȘmes attentes que tous les parents : pouvoir bĂ©nĂ©ficier d’activitĂ©s de loisirs pour leurs enfants, et souhait de les socialiser sur des temps autres que celui de l’école ou en dehors de centres spĂ©cialisĂ©s. Ces demandes sont de plus en plus frĂ©quentes.

Partout en France, les initiatives aidant Ă  l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap mental se multiplient. On fait le point sur les projets les plus emblĂ©matiques du M01 25Commençons par tordre le cou Ă  un clichĂ© il existe de nombreuses situations oĂč les personnes porteuses d'un handicap mental n’ont pas besoin de rĂ©fĂ©rents valides pour se dĂ©brouiller, monter leur propre entreprise et faire des affaires. On se souvient notamment de l’histoire mĂ©diatisĂ©e de John Lee Cronin, ce jeune Britannique atteint de trisomie 21 ayant créé en 2017 sa propre marque de chaussettes, trĂšs lucrative. NĂ©e de sa passion pour les modĂšles trĂšs colorĂ©s, John’s Crazy Socks, qui emploie dĂ©sormais des dizaines de salariĂ©s, a fait de lui un entrepreneur millionnaire. "Notre mission est Ă  la fois sociale et commerciale, explique le fondateur. Nous voulons montrer ce qu’il est possible d’accomplir lorsqu’on donne une chance aux gens. Chaque jour, on prouve que les personnes porteuses de handicaps mentaux peuvent faire de grandes choses." Fort de sa phĂ©nomĂ©nale rĂ©ussite, John’s Crazy Socks donne Ă©galement 5% de ses recettes Ă  l’organisation des Jeux Paralympiques et sort rĂ©guliĂšrement des sĂ©ries de chaussettes spĂ©cial handicap, afin d’Ɠuvrer Ă  ouvrir les esprits. Un an plus tĂŽt, on avait Ă©tĂ© Ă©mu et fascinĂ© par le pari fou de Collette Divitto, une pĂątissiĂšre elle aussi trisomique ayant ouvert Ă  Boston sa propre boutique de gĂąteaux et autres sucreries, Collettey's Cookies, aprĂšs avoir essuyĂ© de nombreux refus d’embauche de la part d’entreprises aux pratiques discriminatoires. Il y a une semaine, son incroyable success story apparaissait mĂȘme dans l’émission de Lester Holt sur NBC vidĂ©o ci-dessous. Cependant, si certaines personnes handicapĂ©es n’ont nul besoin de sauveurs pour s’insĂ©rer dans la vie active, ce n’est pas le cas de toutes. Certains nĂ©cessitent un coup de pouce et une structure adĂ©quate pour se lancer professionnellement. Ainsi, la France a bruissĂ© ces derniĂšres annĂ©es de quelques initiatives Ă©parpillĂ©es qui, non contentes de mettre le handicap mental au cƓur des dĂ©bats, sont promptes Ă  changer le regard de la population valide. Le Reflet, un restaurant Ă  l'avant-garde Ă  Nantes En France, Nantes fut la ville pionniĂšre dans l’ouverture d’un restaurant employant presque exclusivement des personnes atteintes de trisomie l’association TrinĂŽme44 - Les Extraordinaires, par la voix de sa prĂ©sidente Flore LeliĂšvre une architecte d’intĂ©rieur, dont le frĂšre est trisomique, est en effet Ă  l’origine du restaurant inclusif Le Reflet. FermĂ© jusqu’à nouvel ordre pour cause de Covid, son succĂšs ne se dĂ©mentait pas depuis fin 2016. Le mantra ? "Comment peut-on crĂ©er, grĂące Ă  l'architecture et au design, un lieu dans lequel des personnes porteuses d'une trisomie 21 pourraient travailler comme tout le monde ?" AprĂšs de nombreuses rĂ©actions ravies de clients de plus en plus nombreux, l’ouverture d’un deuxiĂšme restaurant a eu lieu fin 2019 dans le Marais Ă  Paris, en prĂ©sence notamment de Brigitte Macron. Ainsi, Le Reflet embauche aujourd'hui 24 salariĂ©s, dont 14 personnes porteuses d'une trisomie 21, toutes en CDI. En France en effet, 65 000 personnes sont atteintes de trisomie 21, mais seules 500 travaillent au milieu de collĂšgues valides. La majoritĂ© exercerait une activitĂ© en Établissement et Service d’Aide par le Travail ESAT. Il Ă©tait grand temps de changer de stratĂ©gie. En octobre, confinement oblige, l’asso a lancĂ© Chefs Extraordinaires TV, une chaĂźne YouTube culinaire s’adressant aux personnes handicapĂ©es et Ă  celles et ceux qui les soutiennent. Recettes et autres astuces y sont prodiguĂ©es. Dans les cartons, une formation professionnalisante en hĂŽtellerie-restauration est mĂȘme en cafĂ©s "servis avec le cƓur" Rennes et Bordeaux n’ont pas encore de restaurant employant des personnes en situation de handicap, mais ces villes ont leur cafĂ©-snack, et ce depuis 2017. Cinq bien-nommĂ©e CafĂ©s Joyeux trois Ă  Paris, un en Bretagne et l’autre en Nouvelle-Aquitaine, donc recrutent des personnes "majoritairement atteintes de trisomie 21 ou de troubles cognitifs comme l’autisme". L’idĂ©e forte "rendre le handicap visible, favoriser la rencontre possible en milieu ordinaire et proposer toujours plus de travail Ă  des personnes Ă©loignĂ©es de l’emploi", expliquait Ă  leur ouverture le fondateur Yann Bucaille Lanrezac, Ă  la tĂȘte de l’association Émeraude Solidaire, ouvertement catholique. Alors que le cafĂ©-restaurant situĂ© sur les Champs- ÉlysĂ©es et ceux de province sont restĂ©s ouverts en click & collect pendant le deuxiĂšme confinement, une efficace et intrigante campagne marketing s’est rĂ©cemment Ă©talĂ©e sur les panneaux d’affichage des grandes villes oĂč les cafĂ©s sont prĂ©sents. Sur fond jaune le code couleur de l’entreprise, elle promettait "des cafĂ©s pas comme tout le monde".Un magasin associatif tenu par des personnes autistes À Toulouse, l'association InPACTS accueille des enfants, adolescents et adultes autistes, leur donnant les outils pour ĂȘtre autonomes et s'intĂ©grer dans la sociĂ©tĂ©. Fin dĂ©cembre 2016 est nĂ© le projet Witoa, qui a prĂ©fĂ©rĂ© s’éloigner de l’attendue restauration en se consacrant Ă  un commerce de vente plus classique un magasin de jouets. Les vendeurs neuroatypiques se confrontent ainsi au monde du travail en conseillant les clients, comme dans une boutique traditionnelle. Du rayonnage au secrĂ©tariat, tous les postes sont reprĂ©sentĂ©s, entourĂ©s par des Ă©ducateurs. Si les clients sont reçus dans la boutique de l’avenue FrĂ©dĂ©ric EstĂšbe quartier des Minimes avec un petit dĂ©pliant explicatif, rien ne permet de distinguer une virĂ©e d’avant les fĂȘtes de NoĂ«l d’une sortie shopping habituelle. Le magasin de jeux, aux multiples rĂ©fĂ©rences rĂ©centes ou anciennes, est trĂšs bien achalandĂ©. Des jouets en bois aux derniĂšres nouveautĂ©s, on y trouve de tout. Carine Mantoulan, docteure en psychologie Ă  l’origine du projet, "voulait allier deux plaisirs le fait de permettre Ă  des gens de trouver des cadeaux, et celui de permettre Ă  des jeunes autistes de s'intĂ©grer dans le monde professionnel", expliquait-elle Ă  La DĂ©pĂȘche du Midi lors de l’ouverture. Un pari doublement partiel et vente Ă  emporter... comme tout le monde Dans le centre-ville de Mulhouse, le Centre de RĂ©adaptation de la ville ouvrait en septembre 2019 Un Petit truc en plus, le petit dernier des restaurants inclusifs inspirĂ©s par Le Reflet Ă  Nantes. MalgrĂ© les difficultĂ©s liĂ©es Ă  la pandĂ©mie de Covid, l’unique restaurant associatif et inclusif du Grand Est continue fiĂšrement sa route. Les six salariĂ©s, d’abord mis en chĂŽmage partiel lors du premier confinement, se consacrent dĂ©sormais Ă  la vente Ă  emporter et Ă  la livraison Ă  domicile en fin de semaine. "Nous avons maintenu cette formule depuis notre rĂ©ouverture en juin, ce qui a permis Ă  l’ensemble de nos salariĂ©s de retravailler", explique au journal de la Ville AurĂ©lie Bernard, cheffe et gĂ©rante porteuse du projet. Avant la crise, le restaurant aux quarante couverts affichait complet tous les midis. Soucieux de travailler dans des conditions "normales", il n’y a eu aucune adaptation pour les employĂ©s qui travaillent 20 heures par semaine. "Nous adaptons notre façon de travailler, mais pour aller jusqu’au bout du projet, nous n’avons pas voulu de milieu protĂ©gĂ©", explique AurĂ©lie Bernard. La vie active a ses dĂ©boires, auxquelles les employĂ©es en situation de handicap font face avec force
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Lademande de mise sous tutelle ne peut intervenir qu'Ă  l'initiative de certaines personnes. Il peut s'agir : de la personne Ă  protĂ©ger elle-mĂȘme ou de la personne qui partage sa vie (Ă©poux, partenaire de Pacs ou concubin) de l'un des
Qu'est-ce qu'un chien d'assistance pour personne handicapĂ©e ? Un chien d’assistance est Ă©duquĂ© pour apporter un soutien et une aide aux personnes handicapĂ©es moteur. Pour ce faire, il apprend Ă  rĂ©pondre Ă  des dizaines de commandes diffĂ©rentes. Outre cet aspect utilitaire dans le quotidien, un chien d’assistance est avant tout un compagnon capable de bien se comporter dans toutes les situations. Par ses actions de soutien, il redonne Ă  son maĂźtre une autonomie par rapport Ă  son environnement, et lui permet d’ĂȘtre moins dĂ©pendant, que ce soit de sa famille, de son entourage ou de personnel prĂ©sent pour l'Ă©pauler. Pour les enfants en situation de handicap, un chien d’assistance est aussi un vecteur important de socialisation. Le Golden Retriever et le Labrador sont les deux races les plus frĂ©quemment sĂ©lectionnĂ©es pour devenir chien d’assistance. Ces deux races ont Ă©tĂ© choisies pour leur capacitĂ© Ă  Ă©couter, Ă  retenir de nombreux et diffĂ©rents ordres, ainsi que pour leur sociabilitĂ© et leur gentillesse. Ce sont en effet des chiens sociables et avenants par nature. Outre l’affection qu’ils ne manquent pas de prodiguer Ă  leur maĂźtre, ils constituent un formidable vecteur de communication entre le monde du handicap et le monde des valides. Ainsi, le chien masque le fauteuil et invite Ă  la conversation les gens, attirĂ©s par le chien, viennent lui parler et parler de lui, permettant d’établir une communication. Il existe d'autres types de chiens d’assistance, comme par exemple le chien d’éveil ou le chien d’accompagnement social. En effet, les chiens d'assistance ne sont pas destinĂ©s uniquement aux personnes handicapĂ©es moteurs il en existe aussi qui accompagnent et assistent des personnes souffrant de troubles mentaux ou revanche, le chien d'assistance ne sert pas Ă  guider des personnes malvoyantes ou aveugles c'est le rĂŽle du chien guide d'aveugles. La premiĂšre Ă©tape est la sĂ©lection du chiot chez les Ă©leveurs partenaires. Les parents du chiot sont obligatoirement inscrits au LOF Livre des Origines Françaises, car cela permet d’éviter les risques de tares gĂ©nĂ©tiques, en ayant une excellente connaissance de la lignĂ©e. Le chiot quant Ă  lui ne doit pas ĂȘtre trop craintif ou trop indĂ©pendant. À l’ñge de 7 semaines, le chiot rejoindra sa famille d’accueil pour une durĂ©e de 16 mois. Il dĂ©couvrira le monde et apprendra une trentaine d’ordres simples. Le rĂŽle de la famille d’accueil est dĂ©terminant pour le chien, car elle remplit le double rĂŽle de socialisation et de prĂ©-Ă©ducation. Elle doit en faire un chien parfaitement Ă©quilibrĂ©. L'objectif est de lui faire connaĂźtre le plus possible de situations de vie quotidienne vĂ©cues par la personne qu'il devra assister plus tard. Il dĂ©couvre ainsi les lieux publics tels que le marchĂ©, les restaurants ou, tout simplement, la rue. Les voyages en voiture avec le chien – ou les voyages en train – sont aussi au programme. L’objectif est de lui faire connaĂźtre le plus possible de situations de vie quotidienne vĂ©cues par la personne qu’il devrait assister plus tard. Le rĂŽle de la famille est aussi de manipuler, cĂąliner et jouer avec le chien. En ce qui concerne la prĂ©-Ă©ducation, il s’agit de l’éducation Ă©lĂ©mentaire et d’apprendre au chien les positions de bases assis, couchĂ©, pas bougĂ©, ici. Heureusement, la famille n’est pas seule dans cette tĂąche des Ă©ducateurs professionnels et des dĂ©lĂ©guĂ©s de l'association Handi'Chiens vont l’accompagner tout au long de ce processus pour bien prĂ©parer le chien Ă  sa future fonction. Elle doit ainsi se rendre deux Ă  trois fois par mois dans un centre de formation pour chiens d’assistance. À l’issue de cette pĂ©riode, le jeune chien rejoindra un centre de formation spĂ©cial oĂč des Ă©ducateurs le formeront Ă  devenir un bon chien d’assistance. Pour cela, il alternera les pĂ©riodes de jeu et d’entraĂźnement. À la fin de cette formation de 6 mois, le chien, alors ĂągĂ© de 24 mois, est capable d’accomplir toutes les tĂąches sans se laisser perturber par son environnement. Il aura acquis l’assurance et les caractĂ©ristiques du chien d’assistance. Ce n’est qu’ensuite qu’il rencontrera son futur maĂźtre et apprendra Ă  travailler avec lui. Qu’est-ce qu’un chien d’assistance pour personne handicapĂ©e apprend ? Un chien formĂ© pour devenir chien d’assistance apprend diverses choses supplĂ©mentaires par rapport Ă  la plupart des chiens domestiques se dĂ©placer correctement Ă  cĂŽtĂ© d’un fauteuil roulant sans en gĂȘner la progression ; marcher Ă  reculons devant le fauteuil dans les passages rĂ©trĂ©cis portes, lieux encombrĂ©s
 ; maintenir une position donnĂ©e, soit pour faciliter les manipulations toilettage du chien, soins
, soit pour ne pas reprĂ©senter une gĂȘne Ă  l’intĂ©rieur des lieux publics bureau, magasins
 ; ouvrir et fermer des portes, qu’il s’agisse d’une porte d’entrĂ©e ou d’une porte de placard, ou encore faciliter l’ouverture d’un tiroir ; aider Ă  la traction d’un fauteuil manuel pour soulager la personne ; aider Ă  effectuer une transaction face Ă  un comptoir trop haut pour la personne handicapĂ©e, le chien peut donner ou rĂ©cupĂ©rer un objet qui lui est tendu ; aboyer sur commande pour prĂ©venir l’entourage famille, voisins... en cas de problĂšme ; aller chercher un tĂ©lĂ©phone sans fil dans la maison ; rapporter, sans les abĂźmer, toutes sortes d’objets, depuis une carte de crĂ©dit jusqu’à une bouteille d’eau minĂ©rale en passant par une paire de lunettes, un trousseau de clĂ©s ou une tĂ©lĂ©commande. L’association Handi’Chiens Handi’Chiens est une association humanitaire de loi 1901 Ă  but non lucratif créée en 1989 sous le nom d’ANECAH Association Nationale d’Éducation de Chiens d’Assistance pour HandicapĂ©s. Elle a pour mission d’éduquer des chiens d’assistance et de leur apprendre Ă  gĂ©rer des situations de la vie quotidienne, afin qu’ils puissent assister des personnes handicapĂ©es en fauteuil roulant. Handi’Chiens met ainsi la complicitĂ© qui unit l’ĂȘtre humain et le chien au service d’une grande cause l’autonomie des personnes atteintes un handicap moteur. Depuis sa fondation, l'association Handi'Chiens a remis plus de 1450 chiens d'assistance gratuitement Ă  des personnes handicapĂ©es. Pour obtenir une telle aide animaliĂšre, il faut en faire la demande auprĂšs du siĂšge de l'association ou de l'un des 4 centres de formation Handi'Chiens. Suite Ă  cette demande, un responsable se dĂ©placera au domicile de la personne handicapĂ©e pour mieux connaĂźtre son mode de vie et son environnement. Enfin, viendra un stage de deux semaines oĂč le maĂźtre et le chien se choisiront. Pour obtenir un chien d’assistance, la personne handicapĂ©e doit rĂ©pondre Ă  certains critĂšres de motivation et de compatibilitĂ©. Ainsi, elle doit rĂ©ellement dĂ©sirer un chien et faire preuve d’une motivation suffisante pour prendre la responsabilitĂ© d’un animal ; avoir un handicap compatible avec la conduite d’un chien ; avoir un bras semi-valide afin de tenir la laisse, caresser le chien et rĂ©cupĂ©rer un objet rapportĂ© ; avoir une Ă©locution comprĂ©hensible par le chien, et en particulier, avec de bonnes intonations. Lorsque ces critĂšres sont remplis, elle peut se lancer dans les dĂ©marches nĂ©cessaires, Ă  savoir faire une demande auprĂšs du siĂšge social ou de l’un des trois centres de formation ; remplir un dossier trĂšs documentĂ© et passer un entretien d’au moins deux heures avec un responsable de Handi’Chiens ; participer Ă  un stage de passation de quinze jours. Devenir famille d’accueil d’un chien d’assistance Comme expliquĂ© plus haut, les familles d’accueil jouent un rĂŽle trĂšs important dans la formation du chien d’assistance. Handi’Chiens a donc besoin rĂ©guliĂšrement de personnes bĂ©nĂ©voles pour accueillir un chiot Labrador ou Golden Retriever pendant 16 mois. Les familles d’accueil recherchĂ©es n’ont pas de profil particulier. Ainsi, toute personne souhaitant prendre un chiot le peut, Ă  condition d’accepter de suivre tous les quinze jours un cours famille d’accueil » avec un Ă©ducateur canin. Bien sĂ»r, il faut Ă©galement s’engager Ă  rendre le chien au bout de 16 mois. ConclusionLe chien d’assistance est souvent d’une aide prĂ©cieuse et d’une importance capitale pour les personnes handicapĂ©es Ă  qui il vient en aide. Pour en savoir plus, n’hĂ©sitez pas Ă  vous rapprocher de l’association Handi’Chiens, qui pourra vous donner toutes les informations nĂ©cessaires sur le rĂŽle du chien d’assistance, sur l’accueil d’un chiot, et sur l’adoption d’un chien. Vous pouvez Ă©galement leur adresser un don pour soutenir leur dĂ©marche. DerniĂšre modification
Latrisomie 18, indique, comme son nom le suggĂšre, la prĂ©sence d’un chromosome 18 surnumĂ©raire. Cette anomalie gĂ©nĂ©tique a Ă©tĂ© dĂ©crite pour la premiĂšre fois en 1960, par le gĂ©nĂ©ticien anglais John H. Edwards. L'incidence de cette trisomie est estimĂ©e Ă  1/6 000 Ă  1/8 000 naissances. La trisomie 18 se solde dans 95% des cas par un
Bretagne/Pays-de-Loire, vendredi 17 mars 2017 soutient le colloque organisĂ© par l'association Grandir d'un Monde Ă  l'Autre Devenir parents... Quels cheminements quand on a un handicap ? Le dĂ©sir humain est insondable. Il se laisse deviner en filigrane dans nos demandes, nos façons d’ĂȘtre, de faire. Dans nos malaises aussi. Que dĂ©sire-t-on lorsque l'on souhaite un enfant ? Avoir un enfant ? Vivre une grossesse ? Devenir parent ? Consolider son couple ? Fonder une famille ? Revivre son enfance ? La rĂ©parer ? Peut-ĂȘtre tout cela Ă  la fois... Autant de rĂ©ponses que d’individus, rien ne peut se prĂ©dire. Ce dĂ©sir est ce que chacun a de plus intime, de plus singulier, il Ă©chappe au sujet luimĂȘme. Avoir un handicap n’y change rien. Et pourtant, ça change tout ! POUR VOUS INSCRIRE contact Olivier RABALLAND 06 25 81 23 67 ZoĂ© BOUVIER zbouvier // 09 72 39 82 86 Avoirun handicap mental et devenir parent (2009) Auteurs : Romuald AVET: Type de document : Article Dans : Lien social (N.935 2 juillet 2009) Article en page : pp.20-21: Mots-clĂ©s : ThĂ©saurus PRISME 2014 Rapport de M. Michel Charzat Ă  Mme SĂ©golĂšne Royal, Ministre dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  la famille, Ă  l’enfance et aux personnes handicapĂ©es. Titre complet "Pour mieux identifier les difficultĂ©s de personnes en situation de handicap du fait de troubles psychiques et les moyens d’amĂ©liorer leur vie et celle de leurs proches". S’il n’évoque pas directement les accueillants familiaux accueilant familialaccueillants familiaux Agréés pour prendre en charge Ă  leur domicile des personnes ĂągĂ©es ou handicapĂ©es adultes n’appartenant pas Ă  leur propre famille, les accueillants familiaux proposent une alternative aux placements en Ă©tablissements spĂ©cialisĂ©s. , leur rĂŽle, aux cĂŽtĂ©s des familles naturelles et des intervenants mĂ©dicaux et sociaux, est largement Ă©voquĂ©. Extraits 4 - DonnĂ©es gĂ©nĂ©rales sur la situation et les besoins d’aide des personnes handicapĂ©es psychiques » Les besoins d’aide Ă  la vie quotidienne et Ă  l’insertion sociale des personnes qui se trouvent en situation de handicap du fait de troubles mentaux sont encore imparfaitement approchĂ©s. Les donnĂ©es Ă©pidĂ©miologiques sur l’état de santĂ© ne donnent pas d’indication prĂ©cise sur le besoin d’aide et d’accompagnement, qui dĂ©pend tant de l’environnement que des capacitĂ©s de la personne, lesquels rĂ©sultent de facteurs multiples et sont eux-mĂȘmes d’approche complexe. On peut cependant prĂ©voir que la population souffrant de pathologies mentales au long cours aura potentiellement besoin d’ĂȘtre aidĂ©e et accompagnĂ©e pour son intĂ©gration sociale, sur de longues pĂ©riodes. Par ailleurs, les familles Ă©tant les premiers aidants, elles-mĂȘmes auront besoin d’ĂȘtre soutenues. Il est Ă  prĂ©voir aussi que les besoins d’aide pour l’hĂ©bergement, l’aide Ă  la vie quotidienne et la participation sociale seront d’autant plus importants que les structures d’accueil Ă  temps plein en psychiatrie se rarĂ©fieront, au profit des soins ambulatoires. ... EnquĂȘtes auprĂšs des personnes malades et handicapĂ©es, et auprĂšs des familles - L’étude menĂ©e en 1991 par Martine BUNGENER auprĂšs de familles adhĂ©rant Ă  l’UNAFAM illustre concrĂštement leur situation et celle des personnes adultes malades, dont un peu plus de la moitiĂ© souffre de schizophrĂ©nie, 11% de troubles maniaco-dĂ©pressifs, 14% de psychoses autres, 7% d’autisme, et 5% de nĂ©vroses graves 60% des malades vivent avec leur famille, dont presque la moitiĂ© subit cette situation comme une contrainte forte qui n’a pas Ă©tĂ© choisie Un malade sur deux seulement gĂšre ses soins tout seul, la famille intervenant dans 1/3 des cas 60% n’ont aucune activitĂ©, de quelque sorte que ce soit, seuls 20% ont une activitĂ© professionnelle 58% ont besoin d’aide pour la vie quotidienne. 82% des familles dĂ©clarent apporter un soutien affectif et moral rĂ©gulier, voire quotidien dans 28% des familles, un parent a dĂ» modifier son activitĂ© professionnelle ; la vie sociale des membres de la famille est perturbĂ©e, ainsi que leur santĂ© . Presque ƒ des familles dĂ©clarent ne pouvoir compter sur aucune forme de relais. - Une Ă©tude de cohortes multicentrique portant sur les patients schizophrĂšnes de vingt secteurs de psychiatrie gĂ©nĂ©rale apporte des prĂ©cisions sur la situation de ces patients Ainsi, 45% des patients vivent seuls et 6% avec leur conjoint Ă  leur domicile, 34% chez des proches, et 13% en institution. 45% ont une mesure de protection juridique. 71% n’ont pas d’emploi. 58% reçoivent l’allocation pour adulte handicapĂ© adulte handicapĂ© Pour avoir la qualitĂ© de personne handicapĂ©e au sens de la loi, celle-ci doit avoir - soit un taux d’IncapacitĂ© permanente partielle Ă©gal ou supĂ©rieur Ă  80 % - soit un taux d’ compris entre 50 et 80 % ET une reconnaissance d’inaptitude au travail. AAH, et la famille aide financiĂšrement dans 42% des cas. ... II - DifficultĂ©s de la vie quotidienne ... 4 - Isolement, rupture du lien social L’apragmatisme c’est-Ă -dire l’incapacitĂ© Ă  dĂ©cider et Ă  agir, pouvant entraĂźner l’inactivitĂ© et le confinement chez soi, l’enfermement dans le dĂ©lire, le repli autistique, la dĂ©pression DĂ©pression Savez-vous vraiment ce que c’est que la dĂ©pression ? Ce chien noir va rendre les choses beaucoup plus claires pour vous... A voir ici en vidĂ©o. , les troubles de la communication aboutissent gĂ©nĂ©ralement Ă  l’isolement de la personne. Certains n’arrivent plus Ă  se lever, certains se laissent mourir sans demander d’aide. S’il n’est personne dans l’entourage familial, amical ou social pour y veiller, la rupture du lien social peut ĂȘtre totale. C’est pourquoi, notamment, il ne suffit pas de proposer un logement indĂ©pendant Ă  une personne souffrant de ces troubles pour aider Ă  son autonomie ; il faut aussi prendre en considĂ©ration le besoin de soins et d’accompagnement, en fonction des difficultĂ©s constatĂ©es, et la nĂ©cessitĂ© d’une l’état de dĂ©pendance dans lequel se retrouvent les personnes, pour toutes les raisons Ă©voquĂ©es jusqu’à prĂ©sent les met Ă  la merci de personnes mal intentionnĂ©es ou simplement maladroites. Les associations de patients et de familles insistent sur la nĂ©cessitĂ© de la protection, et de la qualitĂ© de l’accompagnement. NDLR ce rĂŽle peut ĂȘtre assurĂ© par des accueillants familiaux, conseillĂ©s et suivi par des professionnels du secteur mĂ©dico-social On comprend aisĂ©ment que les personnes ainsi en Ă©tat de souffrance psychique soient particuliĂšrement fragiles et Ă  la merci de toutes les rechutes ou de toutes les influences si un accompagnement adaptĂ© n’est pas assurĂ© dans des conditions qui respectent avant tout le droit des personnes. Ceci suppose une qualitĂ© de service qui se situe Ă  un niveau Ă©levĂ© ». UNAFAM 7 - Poids des traitements Les mĂ©dicaments ont permis des progrĂšs considĂ©rables mais ils ne guĂ©rissent gĂ©nĂ©ralement pas les processus pathologiques. Ils permettent la sĂ©dation des troubles, et c’est dĂ©jĂ  beaucoup quand il s’agit d’apaiser la souffrance, de calmer l’agitation, de rĂ©tablir l’humeur... Cependant, leurs effets secondaires, mĂȘme si certains peuvent ĂȘtre corrigĂ©s par d’autres mĂ©dicaments, restent souvent importants et gĂȘnants dans la vie quotidienne, donc sources de handicap raideur et tremblements, somnolence, prise de poids... Les hospitalisations, quant Ă  elles, mĂȘme limitĂ©es Ă  leur stricte indication thĂ©rapeutique, comportent toujours des risques de stigmatisation, d’exclusion sociale, ou mĂȘme familiale ; si l’équipe de soins n’y veille particuliĂšrement, elle comportent en outre des risques de perte d’autonomie pour la personne. Aux problĂšmes psychologiques s’ajoutent encore souvent des problĂšmes matĂ©riels, notamment en raison de la retenue de l’AAH aprĂšs un certain temps d’hospitalisation. A fortiori donc, des hospitalisations prolongĂ©es ou rĂ©pĂ©tĂ©es font courir au patient un risque majeur de dĂ©sinsertion sociale. Des hospitalisations rĂ©pĂ©tĂ©es, plus ou moins espacĂ©es, plus ou moins longues sont parfois inĂ©vitables il faut les considĂ©rer aussi comme un facteur de handicap. 8 - Souffrance et charge de la famille et de l’entourage ... Toutes les associations de famille soulignent - et dĂ©noncent - la trop lourde charge morale et aussi matĂ©rielle qu’elles sont souvent seules Ă  porter, ou qu’elles portent principalement, comme le montrent les Ă©tudes citĂ©es plus haut, sans reconnaissance sociale, subissant au contraire, elles aussi, les effets de la stigmatisation qui s’attache Ă  la maladie mentale et trop souvent encore une attitude de dĂ©fiance et de rejet des Ă©quipes de soin. Enfin, l’avenir est toujours un souci Il faudrait qu’il y ait un lieu pour vivre d’oĂč on ne le rejetterait pas sous prĂ©texte que la maladie est trop lourde et gĂȘne les autres. On y prendrait soin de lui, on essaierait de le rendre heureux autant que faire se peut. Et cela, mĂȘme quand nous ne serons plus lĂ . » citation de l’UNAFAM III - RĂ©ponses Ă  apporter ... - Aides et accompagnement pour l’insertion sociale L’aide Ă  apporter Ă  une personne handicapĂ©e du fait de troubles psychiques vise Ă  compenser ses incapacitĂ©s, en s’appuyant sur ses compĂ©tences et celles de son entourage, en vue d’une vie matĂ©rielle correcte et d’une vie sociale satisfaisante. Elle comporte un accompagnement dans la vie quotidienne, adaptĂ© Ă  chaque personne, et des aides matĂ©rielles, en termes de revenus et de logement notamment. L’accompagnement est unanimement citĂ© par les associations de familles et de malades et par les professionnels, soignants et sociaux, comme la clĂ© du dispositif d’aide. Il comporte la vigilance quant aux conditions de vie de la personne et son Ă©tat de santĂ© l’aide aux gestes de la vie quotidienne, respectant la libertĂ© et les choix de la personne, quand elle les exprime, respectant notamment les appuis qu’elle se choisit dans son environnement ; cette aide doit susciter la prise d’autonomie, ce n’est en aucun cas faire Ă  la place » une aide au maintien ou Ă  la restauration des liens sociaux et familiaux une aide Ă  l’insertion dans des activitĂ©s collectives, culturelles ou de loisirs, et autant que possible Ă  l’insertion professionnelle une aide aux dĂ©marches administratives. Cet accompagnement nĂ©cessite des professionnels bien formĂ©s et convenablement rĂ©munĂ©rĂ©s. Il est mis en Ɠuvre par divers types de services, selon l’objectif principal logement, loisirs, travail, protection.... Il serait souhaitable cependant qu’une bonne organisation d’ensemble mĂšne Ă  ce qu’il y ait auprĂšs de chaque personne un accompagnant rĂ©fĂ©rent, qui garantisse la prise en compte de son projet de vie dans sa globalitĂ© et suive son dĂ©roulement dans le temps. Pour ĂȘtre utile et efficace, l’accompagnement suppose la disponibilitĂ© d’un ensemble de services et une bonne communication et articulation entre les divers professionnels et institutions oeuvrant dans le champ sanitaire et social concernĂ©, dans un fonctionnement en rĂ©seau animĂ© par la nĂ©cessitĂ© de rĂ©pondre au mieux aux besoins des personnes." TĂ©lĂ©charger ce rapport 4Ocx9BJ. 114 309 129 368 268 97 122 184 48

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