Vieet loisirs en plein air NouveautĂ©s - Maison Articles en liquidation Fermer la fenĂȘtre modale Image. 60N4602 - RĂšgle Ă  centrer Center Point, 12 po. 60N4601 - RĂšgle Ă  centrer Center Point, 24 po . RĂšgles Ă  centrer Center Point. RĂšgles Ă  centrer Center Point. Description; Description. De tous les modĂšles sur le marchĂ©, ces rĂšgles Ă  centrer sont celles qui se lisent le plus

Recherche de TerritoiresRecherche d'ÉvenementsSe connecterContribuer !Saint-RĂšgle - Le cadre de vie des Territoires î Ÿaccueil cadre de vie hebergement agenda opportunites annuaire Nous crĂ©ons le site internet de votre association. Cliquez pour en savoir plus Cadre de vie - Saint-RĂšgleÉquipements sportifsSantĂ©TransportsÉducationCafĂ©, hĂŽtel, restaurantCommerces & ServicesLieux de culteLoisirsLabelsQualitĂ© du rĂ©seauSĂ©curitĂ©Services publicsCommerces & Services prĂ©sent dans la commune 1Coiffeur 1Agence immobiliĂšre 1Serrurier - Menuisier - Charpentier 1Électricien 1Peintre - PlĂątrierCommerces & Services Ă  proximitĂ© de la commune Ă  kmSupĂ©rette Amboise Ă  kmSupermarchĂ©ï„‹ Amboise Ă  kmHypermarchĂ©ï„‹ Amboise Ă  kmBijouterie Amboise Ă  kmBricolage Amboise Ă  kmSports et loisirs Amboise Ă  kmFleuriste Amboise Ă  kmParfumerie Amboise Ă  kmQuincaillerie - Droguerie ChargĂ© Ă  kmPressing Amboise Ă  kmBanque Amboise Ă  kmBoulangerie - PĂątisserie Amboise Ă  kmBoucherie - Charcuterie Amboise Ă  kmMeubles Amboise Ă  kmGarage automobile ChargĂ© Ă  kmInstitut de beautĂ©ï„‹ Souvigny-de-Touraine Ă  kmChaussures Amboise Ă  kmOpticien Amboise Ă  kmPompes funĂšbres Amboise Ă  kmLibrairie papeterie journaux Amboise Ă  kmVĂ©tĂ©rinaire Amboise Ă  kmEntreprise gĂ©nĂ©rale du bĂątiment Amboise Ă  kmMaçonnerie ChargĂ© Ă  kmPlombier Souvigny-de-Touraine Ă  kmVĂȘtements Amboise Ă  kmAgence de voyages Amboise Ă  kmAgence d'intĂ©rim Amboise Ă  kmContrĂŽle technique Amboise Ă  kmAuto-Ă©cole et Ă©cole de conduite Amboise Ă  kmEpicerie Limeray Ă  kmLocation de voiture Mesland Ă  kmRevĂȘtements murs et sols Amboise Ă  6 kmÉlectromĂ©nager et audio-vidĂ©o PocĂ©-sur-Cisse Ă  kmÉquipements du foyer Amboise Ă  kmPoissonnerie Nazelles-NĂ©gron Ă  kmProduits surgelĂ©s Nazelles-NĂ©gron Ă  kmStation service Amboise Ă  kmMagasin de matĂ©riel mĂ©dical et orthopĂ©dique Amboise TĂ©lĂ©chargezdĂšs aujourd'hui l'illustration vectorielle Graphismes De Ligne De BĂątiment De Ville RĂ©glĂ©s HĂŽpital HĂŽtel Banque Centre Commercial Hall Du Gouvernement ChĂąteau Illustrations Vectorielles Minimales De La Police Simple Panneau De Contour Plat Pour Le Web App 30x30 Pixel Perfect Coups. Trouvez d'autres vectoriels libres de droits dans la collection d'iStock, qui
Le RĂšglement IntĂ©rieur dĂ©finit les Droits et Devoirs de chacun des membres du centre de loisirs Il dicte les rĂšgles de vie du centre de loisirs incluant Ă©galement les familles. Il imprime par lĂ  mĂȘme, un Ă©tat d’esprit, une maniĂšre d’ĂȘtre et de faire. Il participe enfin Ă  la formation Ă  la citoyennetĂ© et facilite les rapports entre les acteurs du centre de loisirs ARTICLE 1 OBJET DU REGLEMENT Le service de centre de Loisirs et de restauration ne constitue pas une obligation lĂ©gale pour les communes, mais un service facultatif que l’association Espace Jeunesse a choisi de rendre aux familles. Le prĂ©sent rĂšglement a pour objet de dĂ©finir les conditions et modalitĂ©s suivant lesquelles se dĂ©roulent le centre de Loisirs et le service de restauration. Il dĂ©finit Ă©galement les rapports entre les usagers et l’organisateur. Le prĂ©sent rĂšglement est conforme au projet Ă©ducatif de l’association Espace Jeunesse. Il Ă©tablit les rĂšgles dont l’application fera du centre de Loisirs, un lieu de convivialitĂ© pour permettre aux enfants d’évoluer en toute sĂ©curitĂ©, de dĂ©velopper ses compĂ©tences intellectuelles, artistiques et corporelles, sa crĂ©ativitĂ©, d’acquĂ©rir progressivement son autonomie, de dĂ©velopper le respect d’autrui, du matĂ©riel et le sens des responsabilitĂ©s, Le centre de Loisirs met en Ɠuvre les moyens matĂ©riels et humains ainsi que l’organisation qui concourent au bien ĂȘtre des enfants, Ă  leur repos, Ă  leur dĂ©veloppement. ARTICLE 2 LE PROJET PEDAGOGIQUE Les activitĂ©s proposĂ©es seront conformes aux projets pĂ©dagogique et Ă©ducatif, dĂ©finis par l’organisateur et l’équipe d’encadrement, qui pourront se faire aider de toutes personnes compĂ©tentes. Le projet pĂ©dagogique de la structure est consultable sur le lieu d’accueil au 13 rue Alphonse DAUDET et sur le site internet Il prĂ©cise les modalitĂ©s d’organisation du service dans ses diffĂ©rents aspects pĂ©dagogiques, techniques, organisationnels
. Certaines activitĂ©s peuvent faire l’objet d’une inscription spĂ©cifique. Les sorties proposĂ©es sont dans la continuitĂ© des actions pĂ©dagogique menĂ©es avec les enfants tout au long de l’annĂ©e. Par consĂ©quent elles sont rĂ©servĂ©es aux enfants frĂ©quentant rĂ©guliĂšrement le centre de loisirs pĂ©riscolaire ou extrascolaire. L’accĂšs au centre comme aux sorties est soumis Ă  l’approbation du directeur, dans le souci de la protection des enfants. ARTICLE 3 FONCTIONNEMENT Le centre de Loisirs fonctionne pendant le temps pĂ©riscolaire pendant le temps extrascolaire L’association Espace Jeunesse propose Ă©galement des soirĂ©es, un Chantier loisirs jeune, des sĂ©jours
 ModalitĂ©s de rĂ©servation du service Mercredi et vacances pour chaque pĂ©riode, l’enfant doit ĂȘtre inscrit sur le document en ligne ou par mail pour les temps de prĂ©sences souhaitĂ©es matin, repas et aprĂšs-midi. Toutefois, les parents peuvent inscrire ou dĂ©sinscrire leurs enfants 48 heures Ă  l’avance selon places disponibles. Toute rĂ©servation de repas ou de sortie non dĂ©commandĂ©e dans les dĂ©lais sera facturĂ©e. Centre de loisirs pĂ©riscolaire pas de rĂ©servation nĂ©cessaire pour ĂȘtre accueilli le matin et le soir les jours d’école. ARTICLE 4 CONDITIONS D’ADMISSION Le centre de Loisirs pĂ©riscolaire est ouvert Ă  tous les enfants scolarisĂ©s Ă  l’école du SĂ©questre L’Accueil de Loisirs extrascolaire est ouvert aux enfants de3 Ă  16 ans. La prioritĂ© est faite pour les enfants habitants de la commune du SĂ©questre, et aux enfants hors commune dans la limite des places disponibles. ARTICLE 5 HORAIRES, CONDITIONS D’ARRIVEE ET DE DEPART Mercredi et vacances ouverture de 7 h 30 Ă  18 h 30 L’arrivĂ©e et le dĂ©part des enfants se fait de maniĂšre Ă©chelonnĂ©e, Ă  la grille de l’école Ă  la journĂ©e ou Ă  la demi-journĂ©e sur les crĂ©neaux suivants 7h30 Ă  9h30 11h30 Ă  12h30 13h30 Ă  14h30 16h30 Ă  18h30 Centre de loisirs pĂ©riscolaire ouverture de 7 h 30 Ă  18 h 30en alternance avec les temps scolaire Matin de 7 h 30 Ă  8h45 Soir de 16 h45 Ă  18 h 30 L’arrivĂ©e et le dĂ©part des enfants se fait de maniĂšre Ă©chelonnĂ©e, Ă  la grille de l’école. Restauration scolaire de 12 h Ă  14h Aucun enfant ne pourra partir aprĂšs 12h et revenir avant 13h50 sur la pause mĂ©ridienne. Aucun enfant ne pourra rester sur la pause mĂ©ridienne sans prendre le repas de la cantine. Chaque arrivĂ©e ou dĂ©part doit ĂȘtre signalĂ© Ă  un responsable de l’encadrement par la personne accompagnant l’enfant. Les familles sont tenues de prĂ©ciser Si l’enfant rentre seul Ă  la maison Ă  mentionner sur le dossier d’inscription. Si une personne autre que les personnes habilitĂ©es, vient chercher l’enfant Les enfants de maternelle ne sont pas autorisĂ©s Ă  partir seuls. La responsabilitĂ© de l’association Espace Jeunesse n’est plus engagĂ©e Ă  partir du moment oĂč l’enfant a quittĂ© son enceinte. ARTICLE 6 DISPOSITIONS SANITAIRES Les enfants ne doivent pas ĂȘtre atteints de maladie contagieuse susceptible de nuire Ă  la santĂ© de leurs camarades. Les responsables lĂ©gaux sont tenus d’informer l’encadrant de tout problĂšme mĂ©dical ou autre susceptible d’entraĂźner un comportement particulier de l’enfant ou de l’empĂȘcher de pratiquer certaines activitĂ©s. Aucun mĂ©dicament ne sera donnĂ© aux enfants sans prescription mĂ©dicale ordonnance. Les mĂ©dicaments seront Ă  remettre dans leur emballage d’origine, avec le nom de l’enfant, Ă  un membre de l’équipe. Les enfants avec des mĂ©dications dans le cadre de PAI Projet Accompagnement Individuel ne seront pas acceptĂ©s sans leur traitement. Les responsables lĂ©gaux sont tenus de venir chercher leur enfant en cas de maladie. ARTICLE 7 COLLATION/GOUTER Mercredi et vacances Le centre de Loisirs fournit le goĂ»ter de l’aprĂšs-midi. Centre de loisirs pĂ©riscolaire En fin de journĂ©e scolaire le goĂ»ter de l’enfant doit ĂȘtre fourni par la famille. Il est recommandĂ© aux familles de ne pas donner Ă  leurs enfants de friandises, boissons ou autres, susceptibles de se substituer aux repas fournis selon les rĂšglements en vigueur BO n°46 du 11/12/2003, circulaire n°2003-210 du 1er dĂ©cembre 2003. ARTICLE 8 REPAS L’inscription pour les repas des temps scolaires se fait auprĂšs de la mairie du SĂ©questre mairie Les parents dĂ©sirant que leur enfant prenne le repas au centre de Loisirs mercredis et vacances doivent informer le responsable de la structure au plus tard 2 jours ouvrĂ©s avant par mail ou via l’inscription en ligne. ARTICLE 9 ALIMENTATION-MENU- ADAPTATION Il convient de souligner qu’au moment de l’inscription ainsi qu’en cours d’annĂ©e scolaire, le responsable lĂ©gal doit signaler les affections allergies, pathologies
 dont les enfants sont porteurs ainsi que le rĂ©gime de l’enfant. Les possibilitĂ©s d’accueil d’enfants bĂ©nĂ©ficiant d’un PAI Projet d’Accueil IndividualisĂ© seront Ă©tudiĂ©es au cas par cas. En dehors d’un PAI, aucun panier repas extĂ©rieur ne pourra ĂȘtre acceptĂ© dans l’enceinte de la structure. ARTICLE 10 INSCRIPTION Pour qu’un enfant puisse frĂ©quenter l’accueil de Loisirs, son responsable lĂ©gal doit remplir et signer la fiche d’inscription fournir la photocopie des vaccins payer la cotisation annuelle prĂ©ciser tous les antĂ©cĂ©dents mĂ©dicaux et ou PAI Ce dossier d’inscription est valable de septembre Ă  aout de chaque annĂ©e scolaire. L’adhĂ©sion annuelle Ă  l’association est fixĂ©e en Conseil d’Administration/AssemblĂ©e GĂ©nĂ©ral. Elle est familiale et valable pour l’annĂ©e scolaire. Quelque soit le moment d’entrĂ©e dans l’annĂ©e scolaire. ARTICLE 11 FACTURATION ET TARIFS Les tarifs sont consultables sur le site de l’association mais Ă©galement au bureau administratif de l’association 13 rue Alphonse Daudet 81990 Le SĂ©questre Les frais d’accueil sont facturĂ©s mensuellement par mail ou par facture Et payable Ă  Espace Jeunesse par chĂšque, virement, espĂšces, CESU, chĂšques vacances ANCV. En cas de non paiement, les procĂ©dures de recouvrement seront mises en place par L’association Espace Jeunesse. Pour participer aux activitĂ©s des vacances, la famille doit ĂȘtre Ă  jour de ses factures. En ce qui concerne les sĂ©jours de vacances, sĂ©jours courts et activitĂ©s accessoires, en cas d’absence, exceptĂ© cas de force majeure maladie, dĂ©cĂšs, les arrhes facturĂ©es seront dues et encaissĂ©es. Restauration tout repas non consommĂ© initialement prĂ©vu par les responsables lĂ©gaux reste dĂ» Ă  l’exception des cas suivants maladie avec communication au centre de loisirs par mail ou tĂ©lĂ©phone. Ces tarifs seront calculĂ©s Ă  partir du QF Quotient Familial de la famille consultable sur le site de la CAF. ARTICLE 12 ASSURANCES L’organisateur a souscrit une assurance auprĂšs de la MAIF permettant de couvrir les frais rĂ©sultants d’un accident survenu pendant le fonctionnement du centre de Loisirs. Les parents attestent souscrire une police d’assurance responsabilitĂ© civile» pour les enfants frĂ©quentant les activitĂ©s de l’association Espace Jeunesse. ARTICLE 13 VOL ET TENUE VESTIMENTAIRE Les objets personnels jeux, jouets,
 ne sont pas admis dans l’établissement, ils peuvent ĂȘtre source de conflits et d’inĂ©galitĂ©s entre les enfants. L’association Espace Jeunesse dĂ©gage toute responsabilitĂ© en cas de vol, dĂ©tĂ©rioration ou perte. Les activitĂ©s proposĂ©es Ă©tant basĂ©es sur le jeu, il est conseillĂ© aux familles d’habiller les enfants d’une tenue adĂ©quate. Tous les vĂȘtements oubliĂ©s et non rĂ©cupĂ©rĂ©s seront donnĂ©s Ă  une association caritative tous les 6 mois Janvier et Juillet. ARTICLE 14 ACCIDENTS En cas d’accident ou d’indisposition, l’enfant blessĂ© ou indisposĂ© doit prĂ©venir immĂ©diatement l’animateur, au besoin les camarades. En cas d’accident grave le responsable tĂ©lĂ©phonera au SAMU. L’enfant sera transportĂ© Ă  l’hĂŽpital dĂ©terminĂ© par les services de secours. Les frais mĂ©dicaux engagĂ©s par la structure devront ĂȘtre remboursĂ©s par les responsables lĂ©gaux. ARTICLE 15 DISCIPLINE L’enfant et le jeune frĂ©quentant les activitĂ©s de l’association Espace Jeunesse doivent se montrer disciplinĂ©s et respectueux du personnel, de leurs camarades, ainsi que du matĂ©riel. Le respect des rĂšgles d’égalitĂ©, de laĂŻcitĂ© et de citoyennetĂ© doit ĂȘtre garanti. Il ne sera tolĂ©rĂ© aucune transgression de ces rĂšgles que ce soit au niveau des enfants entre eux ou envers le personnel. Les rĂšgles de courtoisie et la politesse doivent ĂȘtre appliquĂ©es Ă  tous les niveaux. La dĂ©tĂ©rioration volontaire des locaux du mobilier et du matĂ©riel, ou le vol entraĂźnera obligatoirement le remplacement de ces objets par la famille. Nous rappelons Ă©galement Ă  l’attention des parents que leur responsabilitĂ© civile et/ou pĂ©nale pourrait ĂȘtre engagĂ©e en cas de comportement inadaptĂ© de leur enfant. L’organisateur se rĂ©serve le droit de refuser Ă  un enfant, l’accĂšs Ă  certaines activitĂ©s, dans le cas oĂč son comportement mettrait en danger la sĂ©curitĂ© morale, physique ou matĂ©rielle des autres enfants et / ou de lui-mĂȘme. Ce refus serait immĂ©diatement suivi d’un entretien du responsable de l’accueil de loisirs avec les parents. ARTICLE 16 SANCTIONS L’inscription au centre de loisirs du SĂ©questre gĂ©rĂ© par l’association Espace Jeunesse implique pour les familles l’acceptation du prĂ©sent rĂšglement et l’engagement Ă  en respecter les diffĂ©rents articles, tant pour elles-mĂȘmes que pour les enfants. La signature du dossier d’inscription acte l’approbation de celui-ci. Tout manquement grave aux rĂšgles entraĂźnera l’exclusion temporaire ou dĂ©finitive de l’enfant ou du jeune selon la gravitĂ© du motif. La procĂ©dure pouvant aller jusqu’à l’exclusion dĂ©finitive se dĂ©roulera comme suit AprĂšs un premier manquement aux dispositions du prĂ©sent rĂšglement, l’enfant est mis en garde pour changer son comportement. La responsabilisation de l’enfant est un choix Ă©ducatif que l’association Espace Jeunesse travaille dĂšs le plus jeune Ăąge. AprĂšs un deuxiĂšme manquement aux dispositions du prĂ©sent rĂšglement, et sans changement d’attitude de l’enfant, les responsables lĂ©gaux de l’enfant sont informĂ©s par mail ou voix orale en prĂ©sence de l’enfant. AprĂšs un troisiĂšme manquement aux dispositions du prĂ©sent rĂšglement, les responsables lĂ©gaux de l’enfant sont reçus par le responsable de la structure. AprĂšs un manquement persistant aux dispositions du prĂ©sent rĂšglement, les responsables lĂ©gaux de l’enfant reçoivent une lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception signifiant la pĂ©riode d’exclusion temporaire de l’enfant. L’exclusion dĂ©finitive de l’enfant ou du jeune sera appliquĂ©e pour une annĂ©e scolaire. Si un manquement trĂšs grave est constatĂ©, une procĂ©dure allĂ©gĂ©e pour permettre de garantir au plus vite la sĂ©curitĂ© des autres personnes application du principe de prĂ©caution sera dĂ©clenchĂ©e. AVIS AUX PARENTS Les parents sont invitĂ©s Ă  apporter leur concours le plus actif Ă  l’ensemble de l’équipe d’encadrement en ce qui concerne l’application du prĂ©sent rĂšglement, en recommandant Ă  leurs enfants d’en observer les articles. REVISION DU REGLEMENT Le rĂšglement pourra ĂȘtre discutĂ© et complĂ©tĂ© Ă  chaque assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale par approbation de la majoritĂ© des adhĂ©rents Ă  raison d’une voix par famille. En cas de difficultĂ©s ou de problĂšmes particuliers le responsable de l’accueil se tient Ă  votre disposition pour rĂ©pondre Ă  vos questions. RĂšglement IntĂ©rieur validĂ© le 9 avril 2022 en AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale.

PrĂ©cĂ©dent7 8910 11 Suivant 17Ăšme Festival Musique en Charolais-Brionnais Briant 71110 Du /00/1e16 au //099 Concert "Quatuors - Dialogo" Un rĂ©cital original pour alto avec des Ɠuvres de Bach Ă  nos jours, suivi de la magnifique SĂ©rĂ©nade de Dohnanyi avec SĂ©bastien Surel : violon, Rafaell Altino : alto, Eric-Maria Couturier : violoncelle .

1À partir de 1682, la cour se sĂ©dentarise Ă  Versailles qui est alors pensĂ© et organisĂ© comme le centre quasi unique de la vie politique et culturelle du royaume. Ainsi, les notions de centre et de centralitĂ© sont particuliĂšrement prĂ©sentes et utilisĂ©es constamment par la monarchie comme une affirmation du pouvoir. La cour est, non seulement pensĂ©e comme le cƓur nĂ©vralgique du royaume dans une vision organiciste du pouvoir, mais aussi comme un modĂšle culturel global. La cour de Versailles constitue donc un champ d’application privilĂ©giĂ© pour les concepts de centre et de faut cependant prĂ©ciser, que la notion de pĂ©riphĂ©rie n’appartient pas Ă  l’univers mental des hommes des XVIIe et XVIIIe siĂšcles. Elle n’apparaĂźt jamais comme telle dans les sources, mais comme une dĂ©finition en creux. Tout ce qui n’appartient pas Ă  la cour, tout ce qui n’approche pas, de prĂšs ou de loin le roi, est obligatoirement rejetĂ© Ă  l’extĂ©rieur. Ainsi, c’est l’ensemble du royaume qui est souvent, de fait, assimilĂ© Ă  une vaste pĂ©riphĂ©rie sans contours prĂ©cis. PlutĂŽt qu’une relation dynamique, voire dialectique, entre les notions de centre et de pĂ©riphĂ©rie, il faut donc envisager une affirmation absolue du centre qui sert de cadre Ă  la construction Ă©tatique et Ă  ses reprĂ©sentations. La centralisation politique et administrative du royaume est une des marques les plus fortes d’un absolutisme qui souhaite rĂ©duire les diffĂ©rences rĂ©gionales et uniformiser le territoire, au moment mĂȘme ou apparaĂźt le concept de Nation au dĂ©but du XVIIIe la relation centre-pĂ©riphĂ©rie dans le systĂšme de cour, c’est se placer Ă  deux Ă©chelles diffĂ©rentes. À une Ă©chelle large, la cour se prĂ©sente comme le centre politique, Ă©conomique et culturel incontestable du royaume, dans un contexte gĂ©nĂ©ral de construction de l’État et de centralisation de ses fonctions. De mĂȘme, Ă  l’échelle interne, la cour se structure selon un modĂšle centre-pĂ©riphĂ©rie, et fonctionne selon des systĂšmes d’exclusion successifs qui dĂ©finissent une organisation en cercles concentriques autour du roi. Cette structure sociale se manifeste pleinement lors du cĂ©rĂ©monial qui fonctionne comme une reprĂ©sentation symbolique du systĂšme de cercles concentriques autour du monarque4L’image courante du fonctionnement de la cour, largement dĂ©veloppĂ©e par Norbert Elias [1], est celle d’une cascade de rangs associĂ©s Ă  des honneurs et prĂ©rogatives prĂ©cis. Cette vision pyramidale de la sociĂ©tĂ© de cour peut ĂȘtre complĂ©tĂ©e en utilisant une logique d’organisation centre-pĂ©riphĂ©rie. La cascade des rangs analyse les positions en prenant surtout en compte les individus par rapport Ă  leur groupe social d’origine et met en Ă©vidence des stratĂ©gies de domination et des logiques de compĂ©tition. Cette analyse peut s’enrichir de l’utilisation du concept de centre et de pĂ©riphĂ©rie qui manifeste d’avantage les interactions entre les diffĂ©rents groupes dĂ©finition de la sociĂ©tĂ© de cour5DĂ©finir avec prĂ©cision la sociĂ©tĂ© de cour s’avĂšre ĂȘtre une tĂąche ardue. En effet, les diffĂ©rentes estimations de la population de la cour de Versailles oscillent entre 3 000 et 8 000 personnes selon les critĂšres retenus. Faut-il intĂ©grer au comptage l’ensemble de son personnel ? Faut-il considĂ©rer tous les courtisans ? Quelle part de cette population est-elle directement concernĂ©e par le fonctionnement quotidien de la cour ?6Il faut exclure, du groupe des familiers, la noblesse qui bĂ©nĂ©ficie des honneurs de la cour [2], Ă©tudiĂ©s par François Bluche [3]. Cette noblesse, souvent originaire de province, ne vit pas Ă  la cour de maniĂšre permanente, et le fait mĂȘme de s’y montrer et d’en exiger un certificat montre en soi que ce privilĂšge est inhabituel. Cette petite noblesse, prĂ©sentĂ©e Ă©pisodiquement Ă  la cour, constitue le cercle externe de la sociĂ©tĂ© de cour. Elle n’en fait pas partie, mais contribue Ă  en diffuser le modĂšle. Il faut considĂ©rer au mĂȘme titre ce qu’on pourrait appeler les courtisans Ă©pisodiques magistrats des cours supĂ©rieures et membres de l’UniversitĂ© ou du corps de ville, banquiers et financiers, grands bourgeois et marchands qui viennent Ă  Versailles deux Ă  trois fois par an, pour y entretenir des relations ou traiter des affaires. Ceux-ci ne font pas partie de la sociĂ©tĂ© de cour, mĂȘme s’ils en dĂ©pendent l’on dĂ©finit cette sociĂ©tĂ© de maniĂšre plus prĂ©cise, le critĂšre de diffĂ©renciation principal concerne le logement permanent Ă  la cour. En effet, seuls les logĂ©s participent quotidiennement Ă  la vie de cour et contribuent Ă  l’organiser. Les diffĂ©rents Ă©tats des logĂ©s permettent ainsi de dĂ©finir prĂ©cisĂ©ment la sociĂ©tĂ© de cour vivant de maniĂšre quasi permanente Ă  Versailles [4]. Si l’on croise ce critĂšre avec celui de la naissance, ce qui permet de ne retenir que la noblesse et d’exclure le personnel subalterne, on arrive Ă  dĂ©finir un groupe social cohĂ©rent la haute noblesse de cour, toujours titrĂ©e, cumulant les charges et les pensions et vivant dans la commensalitĂ© du roi. Cette haute noblesse n’est absolument pas homogĂšne mais s’organise de maniĂšre trĂšs hiĂ©rarchisĂ©e en fonction des trois critĂšres principaux que sont la naissance, les titres et la critĂšres de diffĂ©renciation et les diffĂ©rents groupes8La naissance reste le critĂšre principal certifiant la qualitĂ© du lignage, du nom et du sang. CritĂšre d’exclusion par excellence, la naissance marque les limites de la mobilitĂ© sociale Ă  l’intĂ©rieur de ce groupe. La naissance isole ainsi clairement l’ensemble de la famille royale qui constitue le premier cercle autour du roi ; ce cercle s’organise lui-mĂȘme en fonction de la proximitĂ© Ă  la couronne. M. de Sainctot, Grand MaĂźtre des cĂ©rĂ©monies, dĂ©finit la famille royale de la maniĂšre suivante 9 Je distingue toutes les personnes du sang royal en trois ordres. Le premier enferme les fils et les filles, les petits-fils et petites-filles d’un roi rĂ©gnant, c’est ce que j’appelle famille du roi. Le second comprend les fils et filles, petits-fils et petites-filles d’un roi dĂ©funt, c’est ce que j’appelle famille royale. Le troisiĂšme est composĂ© gĂ©nĂ©ralement de tous les autres princes et princesses du sang, c’est ce que j’appelle famille des princes du seule maxime rĂšgle le pas entre ces trois ordres, c’est la proximitĂ© du sang. Ainsi toutes les personnes de premier ordre ont absolument la prĂ©sĂ©ance sur toutes les personnes du second et du troisiĂšme, mais dans chacun de ces ordres, trois maximes rĂšglent le prince Ă  prince, c’est la proximitĂ© de la prince Ă  princesse, c’est le droit Ă  la princesse Ă  princesse, c’est la proximitĂ© du la premiĂšre de ces trois maximes, les fils aĂźnĂ©s d’un dauphin avaient le pas sur les fils du roi, mais les filles du dauphin suivant la seconde maxime le devaient aux fils du roi et mĂȘme aux filles du roi suivant la troisiĂšme. » [5]10D’aprĂšs la dĂ©finition de Sainctot, on peut voir que les deux critĂšres dĂ©terminants sont le sang et le sexe, donc la capacitĂ© Ă  succĂ©der Ă  la couronne ; ce qui place toujours les femmes dans un rang infĂ©rieur. Quant Ă  la primautĂ© accordĂ©e au sang, celle-ci a tendance Ă  se renforcer Ă  la fin du XVIIe siĂšcle et au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle, dans un double mouvement de rĂ©action nobiliaire gĂ©nĂ©ral et de volontĂ© royale de privilĂ©gier sa propre lignĂ©e dans un but prĂ©occupation se lit par exemple dans la place intermĂ©diaire accordĂ©e par Louis XIV aux princes lĂ©gitimĂ©s. Ceux-ci occupent, Ă  partir de 1711, une position intermĂ©diaire entre la famille royale au sens large et le reste de la noblesse de cour. Ils jouissent des mĂȘmes honneurs que les princes du sang dans les cĂ©rĂ©monies publiques. Cette intrusion ne va pas sans susciter des contestations permanentes, de la part des princes du sang qui craignent que leurs prĂ©rogatives ne soient remises en cause, et de la part des ducs et pairs qui refusent ce rang intermĂ©diaire les uns et les autres multiplient les mĂ©moires et les contre-mĂ©moires sur le second critĂšre de diffĂ©renciation concerne le titre de noblesse et structure le troisiĂšme cercle autour de la personne royale. Au sommet de la hiĂ©rarchie nobiliaire, le titre de duc et pair confĂšre ainsi un rang particuliĂšrement enviable Ă  la cour. Hormis le droit de siĂ©ger au parlement, les ducs et pairs et les simples ducs jouissent des mĂȘmes honneurs Ă  la cour qui les isolent nettement du reste de la noblesse. Ils ont l’entrĂ©e de leur carrosse dans la cour royale, le droit de draper leur carrosse et leurs gens de maison de noir pour le deuil de la cour ; les duchesses peuvent s’asseoir sur des tabourets au cercle de la reine et aux repas du roi ; les ducs et duchesses ont droit a des pliants chez les petits-enfants de France, un fauteuil chez les princes du sang et Ă  un carreau de pied Ă  la messe. Le rang entre eux est rĂ©glĂ© selon l’anciennetĂ© de l’érection du duchĂ© ou de la pairie. On privilĂ©gie donc l’anciennetĂ© du lignage mais surtout la fidĂ©litĂ© au roi. Il faut surtout retenir que le titre de duc et pair rĂ©compense avant tout le service du roi service militaire mais aussi, et de plus en plus, le service de sa le statut des pairs soulĂšve de nombreuses questions Ă  la fin du XVIIe siĂšcle. Le rang des pairs est ainsi l’objet d’ñpres discussions. La plupart des ducs et pairs, comme Saint-Simon [6], prĂ©tendent reprĂ©senter les anciens pairs du royaume et ĂȘtre les conseillers naturels du monarque et, de ce fait, jouir de prĂ©rogatives particuliĂšres. Pour les princes du sang, au contraire, la pairie n’est plus qu’un titre honorifique, confĂ©rĂ© par le roi, et de surcroĂźt multipliĂ© Ă  partir de la fin du XVIe siĂšcle, ce qui en amoindrit la valeur. Les princes du sang utilisent notamment l’argument de la participation au sacre. Les anciens pairs laĂŻcs du royaume ne sont pas reprĂ©sentĂ©s par les pairs modernes mais par les princes du sang. Les princes du sang utilisent Ă©galement l’argument de l’ñge d’admission au parlement 25 ans pour les ducs et les comtes et 15 ans pour les princes du sang, qui sont considĂ©rĂ©s comme pairs nĂ©s ».14Cette place particuliĂšre accordĂ©e aux ducs et pairs est Ă©galement contestĂ©e par une partie de la noblesse. Les sources regorgent de plaintes ponctuelles adressĂ©es au roi contre les ducs et pairs ou les princes Ă©trangers, comme par exemple Les plaintes de la noblesse de France contre les prĂ©tentions des maisons de Lorraine, Bouillon et Rohan [7] datant de 1773. L’ensemble de ces rĂ©criminations se trouve thĂ©orisĂ© et synthĂ©tisĂ© par Henri de Boulainvilliers [8] qui refuse absolument toute idĂ©e de rang au sein de la noblesse. Pour lui, la noblesse est un corps unique hĂ©ritĂ© des Germains qui ne suppose aucune diffĂ©renciation. Cette idĂ©e se double d’une rĂ©flexion politique. La noblesse est l’hĂ©ritiĂšre des anciens chefs francs entourant le prince. Elle doit ĂȘtre la premiĂšre des conseillĂšres du monarque, qui n’est que le premier entre ses pairs. Ainsi, Boulainvilliers refuse l’idĂ©e de monarchie absolue et considĂšre que la noblesse dans son ensemble constitue la Nation. Il rĂ©fute donc l’exclusivitĂ© de la participation des pairs au pouvoir. Dans son MĂ©moire de la noblesse de France contre les ducs et pairs [9], il s’élĂšve contre la prĂ©tention des pairs, qui ne peuvent en aucun cas reprĂ©senter les anciens grands feudataires du royaume et ne bĂ©nĂ©ficient que d’un titre honorifique, par ailleurs trop largement et mobilitĂ© sociale15À partir de cet exemple, on peut constater que les contestations entre les rangs sont nombreuses et souvent trĂšs virulentes. Deux groupes font l’objet de discussions les princes lĂ©gitimĂ©s et les ducs et pairs. Leur point commun est de devoir leur promotion Ă  la faveur royale. Il faut revenir sur ce point Ă  l’importance que revĂȘtent les mĂ©canismes de reprĂ©sentation. Dans la sociĂ©tĂ© de cour, paraĂźtre c’est ĂȘtre, et tous les signes et les symboles marquant les rangs dĂ©finissent prĂ©cisĂ©ment la place de chacun. Ainsi de nombreux mĂ©moires, souvent volumineux, traitent de considĂ©rations qui peuvent paraĂźtre infimes, comme la longueur de la traĂźne d’une robe ou le droit de s’asseoir face Ă  tel ou tel prince. Cette littĂ©rature montre l’importance que revĂȘt la mĂ©canique de la reprĂ©sentation. Le cĂ©rĂ©monial, qui rĂšgle les rangs, gagne constamment en complexitĂ© au cours des XVIIe et XVIIIe siĂšcles. Pour arbitrer les diffĂ©rends, le roi est souvent obligĂ© d’intervenir directement et d’imposer un rĂšglement. Pour rĂ©gler le problĂšme des prĂ©sĂ©ances entre princesses du sang, Louis XIV trouvera nĂ©cessaire d’édicter un rĂšglement en 1710 [10]. Pour rĂ©compenser tel ou tel groupe, distinguer tel ou tel individu, il peut ĂȘtre amenĂ© Ă  faire des exceptions ou plus frĂ©quemment Ă  multiplier les distinctions. Le cĂ©rĂ©monial s’enrichit donc d’ajouts successifs qui tendent Ă  rĂ©gler le moindre dĂ©tail de toute manifestation question rejoint celle de la mobilitĂ© sociale au sein de la sociĂ©tĂ© de cour. D’autres critĂšres de diffĂ©rentiation jouent de maniĂšre dĂ©terminante la notion de mĂ©rite individuel et la capacitĂ© Ă  servir l’État et le roi efficacement et fidĂšlement. Le service du roi accĂ©lĂšre ainsi une promotion sociale, entamĂ©e auparavant. De nombreux ducs et pairs doivent leurs titres Ă  leurs fonctions dans la Maison du Roi. On peut citer l’exemple de Roger du Plessis-Liancourt [11], comte de Beaumont sur Oise, duc de la Roche-Guyon en 1643, duc et pair en 1663. Ce titre rĂ©compense les services personnels et ceux de la famille. Son pĂšre Ă©tait Grand Louvetier ; lui-mĂȘme occupe la fonction de Premier Gentilhomme de la Chambre de 1624 Ă  1649. Plus exceptionnelle encore, est la promotion de la famille Potier. RenĂ© Potier est ainsi fait successivement, comte de Tresmes puis duc de Tresmes en 1648, pair en 1663. Il est aussi Premier Gentilhomme de la Chambre Ă  partir de 1669. Ce type d’ascension sociale est plus rare et plus limitĂ©e au XVIIIe siĂšcle, les grandes charges de la Maison du roi Ă©tant souvent occupĂ©es par de vĂ©ritables dynasties de grands serviteurs du roi. Mais le service du roi et des princes reste encore un des moyens les plus sĂ»rs de conclure un beau mariage [12] et de se constituer une clientĂšle. Il s’intĂšgre de plus en plus aux stratĂ©gies familiale qui tendent Ă  concentrer les charges dans une mĂȘme vie de cour reflet de cette organisation concentriqueLe plan du chĂąteau17Le plan du chĂąteau et l’emplacement des appartements montrent l’imbrication totale entre sphĂšre privĂ©e et publique ainsi qu’une organisation de l’espace selon les rangs, autour du roi. La chambre du roi constitue le centre gĂ©omĂ©trique du chĂąteau. À droite et Ă  gauche se dĂ©ploient de maniĂšre symĂ©trique les grands appartements et l’appartement de la reine. Le corps central du chĂąteau, au rez-de-chaussĂ©e et au premier Ă©tage, donc au plus prĂšs du roi, est occupĂ© par la famille royale au sens strict le roi, la reine, le dauphin, la dauphine, Mesdames au XVIIIe siĂšcle. Les caves et les entresols contiennent les services du roi la chambre et les services qui en dĂ©pendent mais aussi les services de la Bouche Panneterie, Échansonnerie et Cuisine du roi suivant ainsi le rĂšglement en vigueur depuis Henri III, selon lequel la viande du roi ne doit jamais sortir du chĂąteau. Pour la table du reste de la cour, les services sont relĂ©guĂ©s au Grand plus prĂšs du roi, dans l’aile du midi ou aile des Princes, on trouve en 1700 les premiers princes du sang avec la disposition suivante au rez-de-chaussĂ©e la famille de CondĂ© et la princesse de Conti douairiĂšre, et Ă  l’étage Monsieur, Madame, le duc et la duchesse de Chartres. Dans l’aile du nord, on trouve au rez-de-chaussĂ©e les princes lĂ©gitimĂ©s le duc du Maine et le comte de Toulouse. Au premier Ă©tage, le duc de Berry, le prince et la princesse de reste de la cour est logĂ© dans les entresols, les attiques du corps du chĂąteau et des ailes. La taille des appartements dĂ©pend de la fonction occupĂ©e dans la Maison du roi. Les plus exigus comportent en gĂ©nĂ©ral trois piĂšces une antichambre, un cabinet et une chambre. D’autres sont beaucoup plus vastes. En 1741 [13], le prince de Rohan, commandant des gendarmes du roi, dispose ainsi de neuf piĂšces dans l’aile du midi, la duchesse de Luynes, dame d’honneur de la reine, de six piĂšces. L’avant-cour du chĂąteau est rĂ©servĂ©e au service de l’État et au logement des ministres. En 1741, Maurepas occupe dans l’avant-cour Ă  droite le premier pavillon sur trois Ă©tages six piĂšces au rez-de-chaussĂ©e qui servent essentiellement pour les bureaux, sept piĂšces au premier Ă©tage, utilisĂ©es pour le logement personnel, et enfin, dans le second pavillon, le deuxiĂšme Ă©tage et les combles qui servent de logement au personnel des bureaux et des gens de maison ainsi qu’au commun. Les ministres bĂ©nĂ©ficient donc, de par leurs fonctions, d’un logement bien plus enviable que certains fonctions sont ainsi nettement sĂ©parĂ©es Ă  l’avant du chĂąteau les services concernant l’État, et cĂŽtĂ© jardins les logements de la famille royale, des officiers des maisons royales et des courtisans. Le point de rencontre et de passage obligĂ© est prĂ©cisĂ©ment l’appartement du roi. L’organisation spatiale du chĂąteau suit de maniĂšre stricte l’organisation en cercles autour du roi. De mĂȘme le cĂ©rĂ©monial manifeste cette organisation concentrique de maniĂšre particuliĂšrement cĂ©rĂ©monial de cour quelques exemples de fonctionnementUne typologie21Selon la typologie dĂ©finie par Ralph Giesey dans ses analyses sur les rites royaux [14] et les funĂ©railles [15], reprise par MichĂšle Fogel dans Les cĂ©rĂ©monies de l’information [16], le cĂ©rĂ©monial royal se dĂ©ploie en quatre cĂ©rĂ©monies le sacre, l’entrĂ©e, le lit de justice et les funĂ©railles. On peut complĂ©ter cette typologie en lui ajoutant deux autres types de cĂ©rĂ©monies les cĂ©rĂ©monies de type familial, marquant des Ă©vĂ©nements comme les naissances, baptĂȘmes, mariages, funĂ©railles princiĂšres et celles qui associent l’ensemble de la noblesse de cour. Enfin, il faut considĂ©rer l’étiquette quotidienne, la mĂ©canique de cour » pour reprendre l’expression de Norbert Elias [17]. Ces deux derniers aspects du cĂ©rĂ©monial, moins Ă©tudiĂ©s que les prĂ©cĂ©dents, constituent vĂ©ritablement le cĂ©rĂ©monial de cour dans ses manifestations quotidiennes ou Ă©vĂ©nementielles et mettent en scĂšne l’ensemble de la sociĂ©tĂ© de cour Ă  la fois en tant qu’actrice et exemples de cĂ©rĂ©monies22L’exemple du double mariage des duc de Bourbon et prince de Conti qui se dĂ©roule Ă  Versailles le 9 Juillet 1713 est particuliĂšrement Ă©clairant. La relation faite par Desgranges [18], MaĂźtre des cĂ©rĂ©monies, est accompagnĂ©e d’un plan de la chapelle indiquant les places de chacun [19].23Le fauteuil du roi, placĂ© au centre d’un grand tapis, occupe le centre de l’assemblĂ©e. DerriĂšre lui et sur le mĂȘme tapis, on trouve la famille royale au sens le plus Ă©troit du terme, Ă  savoir le duc et la duchesse de Berry, hĂ©ritiers du trĂŽne en 1713, et juste derriĂšre, le duc et la duchesse d’OrlĂ©ans. Ces quatre personnages sont ainsi clairement isolĂ©s des autres princes du sang. Autour du tapis, sont placĂ©s les princes du sang et les princes lĂ©gitimĂ©s selon leur rang. Le roi est prĂ©cisĂ©ment placĂ© au centre de la nef de la chapelle, les princes forment un demi-cercle autour de lui, le devant Ă©tant ouvert vers l’autel. Ce plan de cĂ©rĂ©monie met particuliĂšrement en Ă©vidence l’organisation hiĂ©rarchisĂ©e de la haute noblesse de cour et la logique de reprĂ©sentation du pouvoir. Le roi s’inscrit ainsi comme le centre de toute reprĂ©sentation publique et met en scĂšne son pouvoir politique, se posant comme le concurrent ou du moins le complĂ©ment indispensable, de la reprĂ©sentation religieuse. Cette cĂ©rĂ©monie particuliĂšre met aussi en relief les conflits et les oppositions au sein de la sociĂ©tĂ© de cour. Desgranges [20] relate ainsi un conflit entre la princesse de CondĂ© et le duc du Maine. Pour la premiĂšre, les princes lĂ©gitimĂ©s doivent ĂȘtre placĂ©s derriĂšre les princes du sang. Pour le duc du Maine, ils ont le mĂȘme rang, comme le rappelle un brevet du roi de 1711. Une fois encore le roi tranche en faveur des princes lĂ©gitimĂ©s et leur accorde la mĂȘme position que les princes du sang autour de obsĂšques princiĂšres sont aussi l’occasion de mettre Ă©vidence ce type de fonctionnement. La participation de la noblesse de cour est ici plus large, mais s’organise toujours selon les mĂȘmes trouve une masse documentaire importante sur les obsĂšques de la duchesse douairiĂšre d’OrlĂ©ans [21]. On y trouve une liste de dames chargĂ©es de garder le corps de la duchesse, ainsi que des plans [22] prĂ©cisant la position de chacun pour l’exposition Ă  visage dĂ©couvert, la chambre de dĂ©pĂŽt et les sĂ©paration est ici nette entre hommes et femmes. Seules les femmes gardent le corps de la duchesse. Outre les prĂȘtres, les seuls hommes autorisĂ©s Ă  participer aux funĂ©railles, sont les officiers de la maison de la dĂ©funte. Dans la chambre de dĂ©pĂŽt, les prĂȘtres de la paroisse et les Feuillants encadrent les entrĂ©es de la piĂšce. De chaque cĂŽtĂ© de l’estrade, on trouve, Ă  droite, les dames de la duchesse d’OrlĂ©ans, Ă  gauche les dames invitĂ©es, et derriĂšre, respectivement, les femmes de chambre et les Ă©cuyers. Les obsĂšques sont donc totalement du ressort de la maison du dĂ©funt Ă  l’exclusion de la famille. Aux funĂ©railles, ce sont encore les officiers et les dames de la duchesse qui participent au premier rang, l’organisation de l’espace suivant toujours un modĂšle trouve le mĂȘme type de plan pour certaines fĂȘtes de cour. On peut prendre l’exemple d’un bal parĂ©, donnĂ© Ă  la cour en 1745, dont il reste un plan dĂ©taillĂ© en annexe plan n° 3 en annexe.28LĂ  encore, le roi et la reine sont placĂ©s au centre du dispositif, entourĂ©s du dauphin, de la dauphine et des princesse du sang ; les princes et les seigneurs Ă©tant placĂ©s en symĂ©trie au fond de la salle, les dames sur les cĂŽtĂ©s. Ces trois exemples montrent la rĂ©alitĂ© du concept de centre-pĂ©riphĂ©rie et son application concrĂšte pour comprendre l’organisation et le mode de fonctionnement de la cour. La cour se dĂ©finit de maniĂšre thĂ©orique selon un systĂšme de cercles successifs que le cĂ©rĂ©monial, suivant une logique de reprĂ©sentation trĂšs rigoureuse, permet d’exprimer de maniĂšre trĂšs construction de l’État en France sous l’Ancien RĂ©gime suit le modĂšle des relations centre-pĂ©riphĂ©rie. À partir de la centralisation de plus en plus marquĂ©e de l’État, le pouvoir politique s’affirme et se met en scĂšne. Le milieu de la cour met particuliĂšrement en Ă©vidence ces relations de domination et leurs principaux relais. Les mĂ©canismes de la reprĂ©sentation au sein de la cour forment un langage symbolique complexe. La cour de France fonctionne selon une logique de reprĂ©sentation dont les premiers spectateurs sont aussi les premiers acteurs. Le cĂ©rĂ©monial de cour manifeste ainsi une vĂ©ritable modĂ©lisation des relations pose alors la question de la diffusion de ce modĂšle. La cour sert aussi de centre par rapport au royaume considĂ©rĂ© comme une vaste pĂ©riphĂ©rie. Cette question rejoint celle des processus de diffusion de l’information. La cour assure sa propre publicitĂ© par le biais de journaux et de gazettes qui relatent l’ensemble des cĂ©rĂ©monies et dĂ©taillent les participants. Les correspondances des membres de la haute noblesse, les relations des ambassadeurs, la prĂ©sentation au roi et Ă  la reine des courtisans Ă©pisodiques concourent Ă©galement Ă  diffuser le modĂšle curial en Europe et en province. Tout concourt donc Ă  faire de Versailles un point de passage obligĂ©, un centre politique et culturel. Cette logique s’affaiblit toutefois dans la seconde moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle. Le mode de vie de Louis XV et surtout Louis XVI se dĂ©tache en partie des fastes du cĂ©rĂ©monial, pour prĂ©fĂ©rer une vie plus intime et familiale qui affaiblit les logiques de reprĂ©sentation. Le processus est surtout visible Ă  la fin du siĂšcle oĂč le cĂ©rĂ©monial se dĂ©sincarnĂ© et perd de sa capacitĂ© d’attraction pour les courtisans. Surtout, il faut noter l’évolution vers de nouvelles formes de sociabilitĂ© intellectuelle qui intĂ©ressent directement la noblesse de cour. L’hĂŽtel aristocratique parisien concurrence ainsi fortement le sĂ©jour Ă  Versailles. Toute une partie de la vie culturelle et intellectuelle est reprise en main par la haute noblesse et Ă©clate en de multiples foyers. Les salons aristocratiques du XVIIIe siĂšcle reflĂštent ainsi l’évolution globale de la sociĂ©tĂ© intellectuelle qui privilĂ©gie les rĂ©unions plus intimes et plus libres, ainsi que la diversitĂ© des participants, tendant Ă  une fusion des Ă©lites nobiliaires et bourgeoises et Ă  une promotion des notions de mĂ©rite et de talent. Il faut donc considĂ©rer au XVIIIe siĂšcle, l’évolution vers un centre culturel bipolaire dont les deux composantes sont parfaitement complĂ©mentaires, et oĂč les deux facettes d’une mĂȘme culture politique s’exposent. AnnexesPlan 1Mariage des duc de Bourbon et prince de Conti avec Marie-Anne de Conti et Louise de CondĂ©, le 9 Juillet 1713Mariage des duc de Bourbon et prince de Conti avec Marie-Anne de Conti et Louise de CondĂ©, le 9 Juillet 17131 autel. 2 duc de Bourbon. 3 duchesse de Bourbon. 4 prince de Conti. 5 princesse de Conti. 6 le roi. 7 duc de Berry. 8 duchesse de Berry. 9 duc d’OrlĂ©ans. 10 duchesse d’OrlĂ©ans. 11 princesse de CondĂ©. 12 duchesse de Bourbon douairiĂšre. 13 comte de Charolais. 14 princesse de Conti douairiĂšre. 15 Mle de Charolais. 16 Mle de Clermont. 17 duchesse du Maine. 18 Mle de la Roche sur Yon. 19 duc du Maine. 20 prince de Dombes. 21 comte d’Eu. 22 comte de 2ObsĂšques de Louise-Henriette de Conti, duchesse d’OrlĂ©ans, 1759ObsĂšques de Louise-Henriette de Conti, duchesse d’OrlĂ©ans, 1759A. ÉvĂȘque de Valence. B. HĂ©rauts d’armes. C. Roi d’armes. D. AumĂŽniers. E. Confesseur. F. Écuyer. G. Duchesse de ModĂšne et sa suite. H. Comte de Montauban. I. Écuyer de la duchesse d’OrlĂ©ans et de la duchesse de ModĂšne. K. Femmes de chambres. L. Valets de chambre. M Chevalier de Pons et officiers de la maison. O, P, Q 3Bal parĂ© donnĂ© Ă  Versailles le 24 FĂ©vrier 1745Bal parĂ© donnĂ© Ă  Versailles le 24 FĂ©vrier 1745A le roi. B la reine. C la dauphin. D la dauphine. E Madame. F Madame AdĂ©laĂŻde. G Madame de Chartres. H la princesse de Conti. I Dames d’honneur des princesses. J Madame de ModĂšne. K Mademoiselle. L Mle de Sens. M Mle de la Roche-sur-Yon. N Madame de PenthiĂšvre. O les princes. P les ambassadeurs. Q dames d’honneur des princesses. R services du roi, de la reine et des Enfants de France. S les dames dansantes. T les seigneurs dansants. U les dames non dansantes. V les seigneurs non dansants. Notes [*] PrĂ©pare une thĂšse sous la direction de Daniel Roche UniversitĂ© Paris I La haute noblesse et le cĂ©rĂ©monial de cour aux XVIIe et XVIIIe siĂšcles. [1] N. Elias. La sociĂ©tĂ© de cour, Paris. 1985. [2] À partir du rĂšglement de 1732, bĂ©nĂ©ficier des honneurs de la cour accorde un certain nombre de privilĂšges dont celui, pour les hommes de monter dans les carrosses du roi pour la chasse, et celui, pour les femmes d’ĂȘtre prĂ©sentĂ©es aux roi et Ă  la reine. Il faut, pour les postulants prouver 300 ans de noblesse. [3] F. Bluche, Les honneurs de la cour, Paris, 1957. [4] Les Ă©tats des logĂ©s de 1741 et 1787 donnent ainsi les numĂ©ros, tailles, situations et descriptifs des appartements du chĂąteau de Versailles, ainsi que le nom de leurs occupants numĂ©rotĂ©s. [5] Archives Nationales, k 1712. [6] Saint-Simon, MĂ©moire prĂ©sentĂ© au RĂ©gent sur les prĂ©rogatives que les ducs ont perdu sous la RĂ©gence, Archives Nationales, k 1712. [7] Archives Nationales, k 1720. [8] H. de Boulainvilliers, Essai sur la noblesse de France, contenant une dissertation sur son origine et son abaissement, Amsterdam, 1732. [9] H. de Boulainvilliers, MĂ©moire de la noblesse de France contre les ducs et pairs, La Haye, 1717. [10] Archives Nationales, o 281. Ce rĂšglement stipule en particulier le droit pour les filles et petites filles de France de conserver leur rang aprĂšs leur mariage sans adopter celui de leur mari. C’est un moyen d’éviter l’encombrement matrimonial au plus haut niveau rĂ©sultant des rĂ©ticences des filles Ă  se marier dans un rang infĂ©rieur. [11] Roger du Plessis-Liancourt 1598-1674. [12] Sur cette question, les MĂ©moires de Saint-Simon, racontent comment l’auteur tient Ă  conclure un mariage avec la fille du duc de Beauvilliers, Premier Gentilhomme de la chambre. [13] État des logĂ©s [
] op. cit. [14] R. Giesey, CĂ©rĂ©monial et puissance souveraine, Paris, 1987. [15] R. Giesey, Royalfunerary ceremony in Renaissance France, GenĂšve, 1960. [16] M. Fogel, Les cĂ©rĂ©monies de l’information du XVIe siĂšcle au milieu du XVe siĂšcle, Paris, 1989. [17] N. Elias, op. cit. [18] Archives Nationales, k 577. [19] Plan n° 1 en annexe. [20] Op. cit. [21] Louise-Henriette de Conti, duchesse d’OrlĂ©ans 1726-1759. [22] Plan n° 2 de la cĂ©rĂ©monie des funĂ©railles au Val de GrĂące fourni en annexe. wbBw. 368 290 377 27 106 158 139 319 200

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