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1Ă partir de 1682, la cour se sĂ©dentarise Ă Versailles qui est alors pensĂ© et organisĂ© comme le centre quasi unique de la vie politique et culturelle du royaume. Ainsi, les notions de centre et de centralitĂ© sont particuliĂšrement prĂ©sentes et utilisĂ©es constamment par la monarchie comme une affirmation du pouvoir. La cour est, non seulement pensĂ©e comme le cĆur nĂ©vralgique du royaume dans une vision organiciste du pouvoir, mais aussi comme un modĂšle culturel global. La cour de Versailles constitue donc un champ dâapplication privilĂ©giĂ© pour les concepts de centre et de faut cependant prĂ©ciser, que la notion de pĂ©riphĂ©rie nâappartient pas Ă lâunivers mental des hommes des XVIIe et XVIIIe siĂšcles. Elle nâapparaĂźt jamais comme telle dans les sources, mais comme une dĂ©finition en creux. Tout ce qui nâappartient pas Ă la cour, tout ce qui nâapproche pas, de prĂšs ou de loin le roi, est obligatoirement rejetĂ© Ă lâextĂ©rieur. Ainsi, câest lâensemble du royaume qui est souvent, de fait, assimilĂ© Ă une vaste pĂ©riphĂ©rie sans contours prĂ©cis. PlutĂŽt quâune relation dynamique, voire dialectique, entre les notions de centre et de pĂ©riphĂ©rie, il faut donc envisager une affirmation absolue du centre qui sert de cadre Ă la construction Ă©tatique et Ă ses reprĂ©sentations. La centralisation politique et administrative du royaume est une des marques les plus fortes dâun absolutisme qui souhaite rĂ©duire les diffĂ©rences rĂ©gionales et uniformiser le territoire, au moment mĂȘme ou apparaĂźt le concept de Nation au dĂ©but du XVIIIe la relation centre-pĂ©riphĂ©rie dans le systĂšme de cour, câest se placer Ă deux Ă©chelles diffĂ©rentes. Ă une Ă©chelle large, la cour se prĂ©sente comme le centre politique, Ă©conomique et culturel incontestable du royaume, dans un contexte gĂ©nĂ©ral de construction de lâĂtat et de centralisation de ses fonctions. De mĂȘme, Ă lâĂ©chelle interne, la cour se structure selon un modĂšle centre-pĂ©riphĂ©rie, et fonctionne selon des systĂšmes dâexclusion successifs qui dĂ©finissent une organisation en cercles concentriques autour du roi. Cette structure sociale se manifeste pleinement lors du cĂ©rĂ©monial qui fonctionne comme une reprĂ©sentation symbolique du systĂšme de cercles concentriques autour du monarque4Lâimage courante du fonctionnement de la cour, largement dĂ©veloppĂ©e par Norbert Elias [1], est celle dâune cascade de rangs associĂ©s Ă des honneurs et prĂ©rogatives prĂ©cis. Cette vision pyramidale de la sociĂ©tĂ© de cour peut ĂȘtre complĂ©tĂ©e en utilisant une logique dâorganisation centre-pĂ©riphĂ©rie. La cascade des rangs analyse les positions en prenant surtout en compte les individus par rapport Ă leur groupe social dâorigine et met en Ă©vidence des stratĂ©gies de domination et des logiques de compĂ©tition. Cette analyse peut sâenrichir de lâutilisation du concept de centre et de pĂ©riphĂ©rie qui manifeste dâavantage les interactions entre les diffĂ©rents groupes dĂ©finition de la sociĂ©tĂ© de cour5DĂ©finir avec prĂ©cision la sociĂ©tĂ© de cour sâavĂšre ĂȘtre une tĂąche ardue. En effet, les diffĂ©rentes estimations de la population de la cour de Versailles oscillent entre 3 000 et 8 000 personnes selon les critĂšres retenus. Faut-il intĂ©grer au comptage lâensemble de son personnel ? Faut-il considĂ©rer tous les courtisans ? Quelle part de cette population est-elle directement concernĂ©e par le fonctionnement quotidien de la cour ?6Il faut exclure, du groupe des familiers, la noblesse qui bĂ©nĂ©ficie des honneurs de la cour [2], Ă©tudiĂ©s par François Bluche [3]. Cette noblesse, souvent originaire de province, ne vit pas Ă la cour de maniĂšre permanente, et le fait mĂȘme de sây montrer et dâen exiger un certificat montre en soi que ce privilĂšge est inhabituel. Cette petite noblesse, prĂ©sentĂ©e Ă©pisodiquement Ă la cour, constitue le cercle externe de la sociĂ©tĂ© de cour. Elle nâen fait pas partie, mais contribue Ă en diffuser le modĂšle. Il faut considĂ©rer au mĂȘme titre ce quâon pourrait appeler les courtisans Ă©pisodiques magistrats des cours supĂ©rieures et membres de lâUniversitĂ© ou du corps de ville, banquiers et financiers, grands bourgeois et marchands qui viennent Ă Versailles deux Ă trois fois par an, pour y entretenir des relations ou traiter des affaires. Ceux-ci ne font pas partie de la sociĂ©tĂ© de cour, mĂȘme sâils en dĂ©pendent lâon dĂ©finit cette sociĂ©tĂ© de maniĂšre plus prĂ©cise, le critĂšre de diffĂ©renciation principal concerne le logement permanent Ă la cour. En effet, seuls les logĂ©s participent quotidiennement Ă la vie de cour et contribuent Ă lâorganiser. Les diffĂ©rents Ă©tats des logĂ©s permettent ainsi de dĂ©finir prĂ©cisĂ©ment la sociĂ©tĂ© de cour vivant de maniĂšre quasi permanente Ă Versailles [4]. Si lâon croise ce critĂšre avec celui de la naissance, ce qui permet de ne retenir que la noblesse et dâexclure le personnel subalterne, on arrive Ă dĂ©finir un groupe social cohĂ©rent la haute noblesse de cour, toujours titrĂ©e, cumulant les charges et les pensions et vivant dans la commensalitĂ© du roi. Cette haute noblesse nâest absolument pas homogĂšne mais sâorganise de maniĂšre trĂšs hiĂ©rarchisĂ©e en fonction des trois critĂšres principaux que sont la naissance, les titres et la critĂšres de diffĂ©renciation et les diffĂ©rents groupes8La naissance reste le critĂšre principal certifiant la qualitĂ© du lignage, du nom et du sang. CritĂšre dâexclusion par excellence, la naissance marque les limites de la mobilitĂ© sociale Ă lâintĂ©rieur de ce groupe. La naissance isole ainsi clairement lâensemble de la famille royale qui constitue le premier cercle autour du roi ; ce cercle sâorganise lui-mĂȘme en fonction de la proximitĂ© Ă la couronne. M. de Sainctot, Grand MaĂźtre des cĂ©rĂ©monies, dĂ©finit la famille royale de la maniĂšre suivante 9 Je distingue toutes les personnes du sang royal en trois ordres. Le premier enferme les fils et les filles, les petits-fils et petites-filles dâun roi rĂ©gnant, câest ce que jâappelle famille du roi. Le second comprend les fils et filles, petits-fils et petites-filles dâun roi dĂ©funt, câest ce que jâappelle famille royale. Le troisiĂšme est composĂ© gĂ©nĂ©ralement de tous les autres princes et princesses du sang, câest ce que jâappelle famille des princes du seule maxime rĂšgle le pas entre ces trois ordres, câest la proximitĂ© du sang. Ainsi toutes les personnes de premier ordre ont absolument la prĂ©sĂ©ance sur toutes les personnes du second et du troisiĂšme, mais dans chacun de ces ordres, trois maximes rĂšglent le prince Ă prince, câest la proximitĂ© de la prince Ă princesse, câest le droit Ă la princesse Ă princesse, câest la proximitĂ© du la premiĂšre de ces trois maximes, les fils aĂźnĂ©s dâun dauphin avaient le pas sur les fils du roi, mais les filles du dauphin suivant la seconde maxime le devaient aux fils du roi et mĂȘme aux filles du roi suivant la troisiĂšme. » [5]10DâaprĂšs la dĂ©finition de Sainctot, on peut voir que les deux critĂšres dĂ©terminants sont le sang et le sexe, donc la capacitĂ© Ă succĂ©der Ă la couronne ; ce qui place toujours les femmes dans un rang infĂ©rieur. Quant Ă la primautĂ© accordĂ©e au sang, celle-ci a tendance Ă se renforcer Ă la fin du XVIIe siĂšcle et au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle, dans un double mouvement de rĂ©action nobiliaire gĂ©nĂ©ral et de volontĂ© royale de privilĂ©gier sa propre lignĂ©e dans un but prĂ©occupation se lit par exemple dans la place intermĂ©diaire accordĂ©e par Louis XIV aux princes lĂ©gitimĂ©s. Ceux-ci occupent, Ă partir de 1711, une position intermĂ©diaire entre la famille royale au sens large et le reste de la noblesse de cour. Ils jouissent des mĂȘmes honneurs que les princes du sang dans les cĂ©rĂ©monies publiques. Cette intrusion ne va pas sans susciter des contestations permanentes, de la part des princes du sang qui craignent que leurs prĂ©rogatives ne soient remises en cause, et de la part des ducs et pairs qui refusent ce rang intermĂ©diaire les uns et les autres multiplient les mĂ©moires et les contre-mĂ©moires sur le second critĂšre de diffĂ©renciation concerne le titre de noblesse et structure le troisiĂšme cercle autour de la personne royale. Au sommet de la hiĂ©rarchie nobiliaire, le titre de duc et pair confĂšre ainsi un rang particuliĂšrement enviable Ă la cour. Hormis le droit de siĂ©ger au parlement, les ducs et pairs et les simples ducs jouissent des mĂȘmes honneurs Ă la cour qui les isolent nettement du reste de la noblesse. Ils ont lâentrĂ©e de leur carrosse dans la cour royale, le droit de draper leur carrosse et leurs gens de maison de noir pour le deuil de la cour ; les duchesses peuvent sâasseoir sur des tabourets au cercle de la reine et aux repas du roi ; les ducs et duchesses ont droit a des pliants chez les petits-enfants de France, un fauteuil chez les princes du sang et Ă un carreau de pied Ă la messe. Le rang entre eux est rĂ©glĂ© selon lâanciennetĂ© de lâĂ©rection du duchĂ© ou de la pairie. On privilĂ©gie donc lâanciennetĂ© du lignage mais surtout la fidĂ©litĂ© au roi. Il faut surtout retenir que le titre de duc et pair rĂ©compense avant tout le service du roi service militaire mais aussi, et de plus en plus, le service de sa le statut des pairs soulĂšve de nombreuses questions Ă la fin du XVIIe siĂšcle. Le rang des pairs est ainsi lâobjet dâĂąpres discussions. La plupart des ducs et pairs, comme Saint-Simon [6], prĂ©tendent reprĂ©senter les anciens pairs du royaume et ĂȘtre les conseillers naturels du monarque et, de ce fait, jouir de prĂ©rogatives particuliĂšres. Pour les princes du sang, au contraire, la pairie nâest plus quâun titre honorifique, confĂ©rĂ© par le roi, et de surcroĂźt multipliĂ© Ă partir de la fin du XVIe siĂšcle, ce qui en amoindrit la valeur. Les princes du sang utilisent notamment lâargument de la participation au sacre. Les anciens pairs laĂŻcs du royaume ne sont pas reprĂ©sentĂ©s par les pairs modernes mais par les princes du sang. Les princes du sang utilisent Ă©galement lâargument de lâĂąge dâadmission au parlement 25 ans pour les ducs et les comtes et 15 ans pour les princes du sang, qui sont considĂ©rĂ©s comme pairs nĂ©s ».14Cette place particuliĂšre accordĂ©e aux ducs et pairs est Ă©galement contestĂ©e par une partie de la noblesse. Les sources regorgent de plaintes ponctuelles adressĂ©es au roi contre les ducs et pairs ou les princes Ă©trangers, comme par exemple Les plaintes de la noblesse de France contre les prĂ©tentions des maisons de Lorraine, Bouillon et Rohan [7] datant de 1773. Lâensemble de ces rĂ©criminations se trouve thĂ©orisĂ© et synthĂ©tisĂ© par Henri de Boulainvilliers [8] qui refuse absolument toute idĂ©e de rang au sein de la noblesse. Pour lui, la noblesse est un corps unique hĂ©ritĂ© des Germains qui ne suppose aucune diffĂ©renciation. Cette idĂ©e se double dâune rĂ©flexion politique. La noblesse est lâhĂ©ritiĂšre des anciens chefs francs entourant le prince. Elle doit ĂȘtre la premiĂšre des conseillĂšres du monarque, qui nâest que le premier entre ses pairs. Ainsi, Boulainvilliers refuse lâidĂ©e de monarchie absolue et considĂšre que la noblesse dans son ensemble constitue la Nation. Il rĂ©fute donc lâexclusivitĂ© de la participation des pairs au pouvoir. Dans son MĂ©moire de la noblesse de France contre les ducs et pairs [9], il sâĂ©lĂšve contre la prĂ©tention des pairs, qui ne peuvent en aucun cas reprĂ©senter les anciens grands feudataires du royaume et ne bĂ©nĂ©ficient que dâun titre honorifique, par ailleurs trop largement et mobilitĂ© sociale15Ă partir de cet exemple, on peut constater que les contestations entre les rangs sont nombreuses et souvent trĂšs virulentes. Deux groupes font lâobjet de discussions les princes lĂ©gitimĂ©s et les ducs et pairs. Leur point commun est de devoir leur promotion Ă la faveur royale. Il faut revenir sur ce point Ă lâimportance que revĂȘtent les mĂ©canismes de reprĂ©sentation. Dans la sociĂ©tĂ© de cour, paraĂźtre câest ĂȘtre, et tous les signes et les symboles marquant les rangs dĂ©finissent prĂ©cisĂ©ment la place de chacun. Ainsi de nombreux mĂ©moires, souvent volumineux, traitent de considĂ©rations qui peuvent paraĂźtre infimes, comme la longueur de la traĂźne dâune robe ou le droit de sâasseoir face Ă tel ou tel prince. Cette littĂ©rature montre lâimportance que revĂȘt la mĂ©canique de la reprĂ©sentation. Le cĂ©rĂ©monial, qui rĂšgle les rangs, gagne constamment en complexitĂ© au cours des XVIIe et XVIIIe siĂšcles. Pour arbitrer les diffĂ©rends, le roi est souvent obligĂ© dâintervenir directement et dâimposer un rĂšglement. Pour rĂ©gler le problĂšme des prĂ©sĂ©ances entre princesses du sang, Louis XIV trouvera nĂ©cessaire dâĂ©dicter un rĂšglement en 1710 [10]. Pour rĂ©compenser tel ou tel groupe, distinguer tel ou tel individu, il peut ĂȘtre amenĂ© Ă faire des exceptions ou plus frĂ©quemment Ă multiplier les distinctions. Le cĂ©rĂ©monial sâenrichit donc dâajouts successifs qui tendent Ă rĂ©gler le moindre dĂ©tail de toute manifestation question rejoint celle de la mobilitĂ© sociale au sein de la sociĂ©tĂ© de cour. Dâautres critĂšres de diffĂ©rentiation jouent de maniĂšre dĂ©terminante la notion de mĂ©rite individuel et la capacitĂ© Ă servir lâĂtat et le roi efficacement et fidĂšlement. Le service du roi accĂ©lĂšre ainsi une promotion sociale, entamĂ©e auparavant. De nombreux ducs et pairs doivent leurs titres Ă leurs fonctions dans la Maison du Roi. On peut citer lâexemple de Roger du Plessis-Liancourt [11], comte de Beaumont sur Oise, duc de la Roche-Guyon en 1643, duc et pair en 1663. Ce titre rĂ©compense les services personnels et ceux de la famille. Son pĂšre Ă©tait Grand Louvetier ; lui-mĂȘme occupe la fonction de Premier Gentilhomme de la Chambre de 1624 Ă 1649. Plus exceptionnelle encore, est la promotion de la famille Potier. RenĂ© Potier est ainsi fait successivement, comte de Tresmes puis duc de Tresmes en 1648, pair en 1663. Il est aussi Premier Gentilhomme de la Chambre Ă partir de 1669. Ce type dâascension sociale est plus rare et plus limitĂ©e au XVIIIe siĂšcle, les grandes charges de la Maison du roi Ă©tant souvent occupĂ©es par de vĂ©ritables dynasties de grands serviteurs du roi. Mais le service du roi et des princes reste encore un des moyens les plus sĂ»rs de conclure un beau mariage [12] et de se constituer une clientĂšle. Il sâintĂšgre de plus en plus aux stratĂ©gies familiale qui tendent Ă concentrer les charges dans une mĂȘme vie de cour reflet de cette organisation concentriqueLe plan du chĂąteau17Le plan du chĂąteau et lâemplacement des appartements montrent lâimbrication totale entre sphĂšre privĂ©e et publique ainsi quâune organisation de lâespace selon les rangs, autour du roi. La chambre du roi constitue le centre gĂ©omĂ©trique du chĂąteau. Ă droite et Ă gauche se dĂ©ploient de maniĂšre symĂ©trique les grands appartements et lâappartement de la reine. Le corps central du chĂąteau, au rez-de-chaussĂ©e et au premier Ă©tage, donc au plus prĂšs du roi, est occupĂ© par la famille royale au sens strict le roi, la reine, le dauphin, la dauphine, Mesdames au XVIIIe siĂšcle. Les caves et les entresols contiennent les services du roi la chambre et les services qui en dĂ©pendent mais aussi les services de la Bouche Panneterie, Ăchansonnerie et Cuisine du roi suivant ainsi le rĂšglement en vigueur depuis Henri III, selon lequel la viande du roi ne doit jamais sortir du chĂąteau. Pour la table du reste de la cour, les services sont relĂ©guĂ©s au Grand plus prĂšs du roi, dans lâaile du midi ou aile des Princes, on trouve en 1700 les premiers princes du sang avec la disposition suivante au rez-de-chaussĂ©e la famille de CondĂ© et la princesse de Conti douairiĂšre, et Ă lâĂ©tage Monsieur, Madame, le duc et la duchesse de Chartres. Dans lâaile du nord, on trouve au rez-de-chaussĂ©e les princes lĂ©gitimĂ©s le duc du Maine et le comte de Toulouse. Au premier Ă©tage, le duc de Berry, le prince et la princesse de reste de la cour est logĂ© dans les entresols, les attiques du corps du chĂąteau et des ailes. La taille des appartements dĂ©pend de la fonction occupĂ©e dans la Maison du roi. Les plus exigus comportent en gĂ©nĂ©ral trois piĂšces une antichambre, un cabinet et une chambre. Dâautres sont beaucoup plus vastes. En 1741 [13], le prince de Rohan, commandant des gendarmes du roi, dispose ainsi de neuf piĂšces dans lâaile du midi, la duchesse de Luynes, dame dâhonneur de la reine, de six piĂšces. Lâavant-cour du chĂąteau est rĂ©servĂ©e au service de lâĂtat et au logement des ministres. En 1741, Maurepas occupe dans lâavant-cour Ă droite le premier pavillon sur trois Ă©tages six piĂšces au rez-de-chaussĂ©e qui servent essentiellement pour les bureaux, sept piĂšces au premier Ă©tage, utilisĂ©es pour le logement personnel, et enfin, dans le second pavillon, le deuxiĂšme Ă©tage et les combles qui servent de logement au personnel des bureaux et des gens de maison ainsi quâau commun. Les ministres bĂ©nĂ©ficient donc, de par leurs fonctions, dâun logement bien plus enviable que certains fonctions sont ainsi nettement sĂ©parĂ©es Ă lâavant du chĂąteau les services concernant lâĂtat, et cĂŽtĂ© jardins les logements de la famille royale, des officiers des maisons royales et des courtisans. Le point de rencontre et de passage obligĂ© est prĂ©cisĂ©ment lâappartement du roi. Lâorganisation spatiale du chĂąteau suit de maniĂšre stricte lâorganisation en cercles autour du roi. De mĂȘme le cĂ©rĂ©monial manifeste cette organisation concentrique de maniĂšre particuliĂšrement cĂ©rĂ©monial de cour quelques exemples de fonctionnementUne typologie21Selon la typologie dĂ©finie par Ralph Giesey dans ses analyses sur les rites royaux [14] et les funĂ©railles [15], reprise par MichĂšle Fogel dans Les cĂ©rĂ©monies de lâinformation [16], le cĂ©rĂ©monial royal se dĂ©ploie en quatre cĂ©rĂ©monies le sacre, lâentrĂ©e, le lit de justice et les funĂ©railles. On peut complĂ©ter cette typologie en lui ajoutant deux autres types de cĂ©rĂ©monies les cĂ©rĂ©monies de type familial, marquant des Ă©vĂ©nements comme les naissances, baptĂȘmes, mariages, funĂ©railles princiĂšres et celles qui associent lâensemble de la noblesse de cour. Enfin, il faut considĂ©rer lâĂ©tiquette quotidienne, la mĂ©canique de cour » pour reprendre lâexpression de Norbert Elias [17]. Ces deux derniers aspects du cĂ©rĂ©monial, moins Ă©tudiĂ©s que les prĂ©cĂ©dents, constituent vĂ©ritablement le cĂ©rĂ©monial de cour dans ses manifestations quotidiennes ou Ă©vĂ©nementielles et mettent en scĂšne lâensemble de la sociĂ©tĂ© de cour Ă la fois en tant quâactrice et exemples de cĂ©rĂ©monies22Lâexemple du double mariage des duc de Bourbon et prince de Conti qui se dĂ©roule Ă Versailles le 9 Juillet 1713 est particuliĂšrement Ă©clairant. La relation faite par Desgranges [18], MaĂźtre des cĂ©rĂ©monies, est accompagnĂ©e dâun plan de la chapelle indiquant les places de chacun [19].23Le fauteuil du roi, placĂ© au centre dâun grand tapis, occupe le centre de lâassemblĂ©e. DerriĂšre lui et sur le mĂȘme tapis, on trouve la famille royale au sens le plus Ă©troit du terme, Ă savoir le duc et la duchesse de Berry, hĂ©ritiers du trĂŽne en 1713, et juste derriĂšre, le duc et la duchesse dâOrlĂ©ans. Ces quatre personnages sont ainsi clairement isolĂ©s des autres princes du sang. Autour du tapis, sont placĂ©s les princes du sang et les princes lĂ©gitimĂ©s selon leur rang. Le roi est prĂ©cisĂ©ment placĂ© au centre de la nef de la chapelle, les princes forment un demi-cercle autour de lui, le devant Ă©tant ouvert vers lâautel. Ce plan de cĂ©rĂ©monie met particuliĂšrement en Ă©vidence lâorganisation hiĂ©rarchisĂ©e de la haute noblesse de cour et la logique de reprĂ©sentation du pouvoir. Le roi sâinscrit ainsi comme le centre de toute reprĂ©sentation publique et met en scĂšne son pouvoir politique, se posant comme le concurrent ou du moins le complĂ©ment indispensable, de la reprĂ©sentation religieuse. Cette cĂ©rĂ©monie particuliĂšre met aussi en relief les conflits et les oppositions au sein de la sociĂ©tĂ© de cour. Desgranges [20] relate ainsi un conflit entre la princesse de CondĂ© et le duc du Maine. Pour la premiĂšre, les princes lĂ©gitimĂ©s doivent ĂȘtre placĂ©s derriĂšre les princes du sang. Pour le duc du Maine, ils ont le mĂȘme rang, comme le rappelle un brevet du roi de 1711. Une fois encore le roi tranche en faveur des princes lĂ©gitimĂ©s et leur accorde la mĂȘme position que les princes du sang autour de obsĂšques princiĂšres sont aussi lâoccasion de mettre Ă©vidence ce type de fonctionnement. La participation de la noblesse de cour est ici plus large, mais sâorganise toujours selon les mĂȘmes trouve une masse documentaire importante sur les obsĂšques de la duchesse douairiĂšre dâOrlĂ©ans [21]. On y trouve une liste de dames chargĂ©es de garder le corps de la duchesse, ainsi que des plans [22] prĂ©cisant la position de chacun pour lâexposition Ă visage dĂ©couvert, la chambre de dĂ©pĂŽt et les sĂ©paration est ici nette entre hommes et femmes. Seules les femmes gardent le corps de la duchesse. Outre les prĂȘtres, les seuls hommes autorisĂ©s Ă participer aux funĂ©railles, sont les officiers de la maison de la dĂ©funte. Dans la chambre de dĂ©pĂŽt, les prĂȘtres de la paroisse et les Feuillants encadrent les entrĂ©es de la piĂšce. De chaque cĂŽtĂ© de lâestrade, on trouve, Ă droite, les dames de la duchesse dâOrlĂ©ans, Ă gauche les dames invitĂ©es, et derriĂšre, respectivement, les femmes de chambre et les Ă©cuyers. Les obsĂšques sont donc totalement du ressort de la maison du dĂ©funt Ă lâexclusion de la famille. Aux funĂ©railles, ce sont encore les officiers et les dames de la duchesse qui participent au premier rang, lâorganisation de lâespace suivant toujours un modĂšle trouve le mĂȘme type de plan pour certaines fĂȘtes de cour. On peut prendre lâexemple dâun bal parĂ©, donnĂ© Ă la cour en 1745, dont il reste un plan dĂ©taillĂ© en annexe plan n° 3 en annexe.28LĂ encore, le roi et la reine sont placĂ©s au centre du dispositif, entourĂ©s du dauphin, de la dauphine et des princesse du sang ; les princes et les seigneurs Ă©tant placĂ©s en symĂ©trie au fond de la salle, les dames sur les cĂŽtĂ©s. Ces trois exemples montrent la rĂ©alitĂ© du concept de centre-pĂ©riphĂ©rie et son application concrĂšte pour comprendre lâorganisation et le mode de fonctionnement de la cour. La cour se dĂ©finit de maniĂšre thĂ©orique selon un systĂšme de cercles successifs que le cĂ©rĂ©monial, suivant une logique de reprĂ©sentation trĂšs rigoureuse, permet dâexprimer de maniĂšre trĂšs construction de lâĂtat en France sous lâAncien RĂ©gime suit le modĂšle des relations centre-pĂ©riphĂ©rie. Ă partir de la centralisation de plus en plus marquĂ©e de lâĂtat, le pouvoir politique sâaffirme et se met en scĂšne. Le milieu de la cour met particuliĂšrement en Ă©vidence ces relations de domination et leurs principaux relais. Les mĂ©canismes de la reprĂ©sentation au sein de la cour forment un langage symbolique complexe. La cour de France fonctionne selon une logique de reprĂ©sentation dont les premiers spectateurs sont aussi les premiers acteurs. Le cĂ©rĂ©monial de cour manifeste ainsi une vĂ©ritable modĂ©lisation des relations pose alors la question de la diffusion de ce modĂšle. La cour sert aussi de centre par rapport au royaume considĂ©rĂ© comme une vaste pĂ©riphĂ©rie. Cette question rejoint celle des processus de diffusion de lâinformation. La cour assure sa propre publicitĂ© par le biais de journaux et de gazettes qui relatent lâensemble des cĂ©rĂ©monies et dĂ©taillent les participants. Les correspondances des membres de la haute noblesse, les relations des ambassadeurs, la prĂ©sentation au roi et Ă la reine des courtisans Ă©pisodiques concourent Ă©galement Ă diffuser le modĂšle curial en Europe et en province. Tout concourt donc Ă faire de Versailles un point de passage obligĂ©, un centre politique et culturel. Cette logique sâaffaiblit toutefois dans la seconde moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle. Le mode de vie de Louis XV et surtout Louis XVI se dĂ©tache en partie des fastes du cĂ©rĂ©monial, pour prĂ©fĂ©rer une vie plus intime et familiale qui affaiblit les logiques de reprĂ©sentation. Le processus est surtout visible Ă la fin du siĂšcle oĂč le cĂ©rĂ©monial se dĂ©sincarnĂ© et perd de sa capacitĂ© dâattraction pour les courtisans. Surtout, il faut noter lâĂ©volution vers de nouvelles formes de sociabilitĂ© intellectuelle qui intĂ©ressent directement la noblesse de cour. LâhĂŽtel aristocratique parisien concurrence ainsi fortement le sĂ©jour Ă Versailles. Toute une partie de la vie culturelle et intellectuelle est reprise en main par la haute noblesse et Ă©clate en de multiples foyers. Les salons aristocratiques du XVIIIe siĂšcle reflĂštent ainsi lâĂ©volution globale de la sociĂ©tĂ© intellectuelle qui privilĂ©gie les rĂ©unions plus intimes et plus libres, ainsi que la diversitĂ© des participants, tendant Ă une fusion des Ă©lites nobiliaires et bourgeoises et Ă une promotion des notions de mĂ©rite et de talent. Il faut donc considĂ©rer au XVIIIe siĂšcle, lâĂ©volution vers un centre culturel bipolaire dont les deux composantes sont parfaitement complĂ©mentaires, et oĂč les deux facettes dâune mĂȘme culture politique sâexposent. AnnexesPlan 1Mariage des duc de Bourbon et prince de Conti avec Marie-Anne de Conti et Louise de CondĂ©, le 9 Juillet 1713Mariage des duc de Bourbon et prince de Conti avec Marie-Anne de Conti et Louise de CondĂ©, le 9 Juillet 17131 autel. 2 duc de Bourbon. 3 duchesse de Bourbon. 4 prince de Conti. 5 princesse de Conti. 6 le roi. 7 duc de Berry. 8 duchesse de Berry. 9 duc dâOrlĂ©ans. 10 duchesse dâOrlĂ©ans. 11 princesse de CondĂ©. 12 duchesse de Bourbon douairiĂšre. 13 comte de Charolais. 14 princesse de Conti douairiĂšre. 15 Mle de Charolais. 16 Mle de Clermont. 17 duchesse du Maine. 18 Mle de la Roche sur Yon. 19 duc du Maine. 20 prince de Dombes. 21 comte dâEu. 22 comte de 2ObsĂšques de Louise-Henriette de Conti, duchesse dâOrlĂ©ans, 1759ObsĂšques de Louise-Henriette de Conti, duchesse dâOrlĂ©ans, 1759A. ĂvĂȘque de Valence. B. HĂ©rauts dâarmes. C. Roi dâarmes. D. AumĂŽniers. E. Confesseur. F. Ăcuyer. G. Duchesse de ModĂšne et sa suite. H. Comte de Montauban. I. Ăcuyer de la duchesse dâOrlĂ©ans et de la duchesse de ModĂšne. K. Femmes de chambres. L. Valets de chambre. M Chevalier de Pons et officiers de la maison. O, P, Q 3Bal parĂ© donnĂ© Ă Versailles le 24 FĂ©vrier 1745Bal parĂ© donnĂ© Ă Versailles le 24 FĂ©vrier 1745A le roi. B la reine. C la dauphin. D la dauphine. E Madame. F Madame AdĂ©laĂŻde. G Madame de Chartres. H la princesse de Conti. I Dames dâhonneur des princesses. J Madame de ModĂšne. K Mademoiselle. L Mle de Sens. M Mle de la Roche-sur-Yon. N Madame de PenthiĂšvre. O les princes. P les ambassadeurs. Q dames dâhonneur des princesses. R services du roi, de la reine et des Enfants de France. S les dames dansantes. T les seigneurs dansants. U les dames non dansantes. V les seigneurs non dansants. Notes [*] PrĂ©pare une thĂšse sous la direction de Daniel Roche UniversitĂ© Paris I La haute noblesse et le cĂ©rĂ©monial de cour aux XVIIe et XVIIIe siĂšcles. [1] N. Elias. La sociĂ©tĂ© de cour, Paris. 1985. [2] Ă partir du rĂšglement de 1732, bĂ©nĂ©ficier des honneurs de la cour accorde un certain nombre de privilĂšges dont celui, pour les hommes de monter dans les carrosses du roi pour la chasse, et celui, pour les femmes dâĂȘtre prĂ©sentĂ©es aux roi et Ă la reine. Il faut, pour les postulants prouver 300 ans de noblesse. [3] F. Bluche, Les honneurs de la cour, Paris, 1957. [4] Les Ă©tats des logĂ©s de 1741 et 1787 donnent ainsi les numĂ©ros, tailles, situations et descriptifs des appartements du chĂąteau de Versailles, ainsi que le nom de leurs occupants numĂ©rotĂ©s. [5] Archives Nationales, k 1712. [6] Saint-Simon, MĂ©moire prĂ©sentĂ© au RĂ©gent sur les prĂ©rogatives que les ducs ont perdu sous la RĂ©gence, Archives Nationales, k 1712. [7] Archives Nationales, k 1720. [8] H. de Boulainvilliers, Essai sur la noblesse de France, contenant une dissertation sur son origine et son abaissement, Amsterdam, 1732. [9] H. de Boulainvilliers, MĂ©moire de la noblesse de France contre les ducs et pairs, La Haye, 1717. [10] Archives Nationales, o 281. Ce rĂšglement stipule en particulier le droit pour les filles et petites filles de France de conserver leur rang aprĂšs leur mariage sans adopter celui de leur mari. Câest un moyen dâĂ©viter lâencombrement matrimonial au plus haut niveau rĂ©sultant des rĂ©ticences des filles Ă se marier dans un rang infĂ©rieur. [11] Roger du Plessis-Liancourt 1598-1674. [12] Sur cette question, les MĂ©moires de Saint-Simon, racontent comment lâauteur tient Ă conclure un mariage avec la fille du duc de Beauvilliers, Premier Gentilhomme de la chambre. [13] Ătat des logĂ©s [âŠ] op. cit. [14] R. Giesey, CĂ©rĂ©monial et puissance souveraine, Paris, 1987. [15] R. Giesey, Royalfunerary ceremony in Renaissance France, GenĂšve, 1960. [16] M. Fogel, Les cĂ©rĂ©monies de lâinformation du XVIe siĂšcle au milieu du XVe siĂšcle, Paris, 1989. [17] N. Elias, op. cit. [18] Archives Nationales, k 577. [19] Plan n° 1 en annexe. [20] Op. cit. [21] Louise-Henriette de Conti, duchesse dâOrlĂ©ans 1726-1759. [22] Plan n° 2 de la cĂ©rĂ©monie des funĂ©railles au Val de GrĂące fourni en annexe. wbBw. 368 290 377 27 106 158 139 319 200