BernayNormandie - Guide et photos. Bernay, charmante petite citĂ© Ă  l’ouest d’Évreux, fut miraculeusement Ă©pargnĂ©e lors de la Seconde Guerre mondiale. C’est une bourgade commerçante et ​ Histoire du chĂąteau d’Ivry L’histoire remonte au Xe siĂšcle. En 911 suite au TraitĂ© de Saint Clair sur Epte signĂ© par Charles III dit le Simple roi de la Francie occidentale et Rollon chef Viking une partie de la Normandie se dote d’innombrables mottes fĂ©odales construites en bois. Vers 927 Guillaume Longue EpĂ©e », fils de Rollon, succĂšde Ă  son pĂšre mais ce n'est que vers 940 qu'il fait Ă©lever Ă  Ivry, Ă  l’extrĂ©mitĂ© sud est du DuchĂ© un chĂąteau primitif en haut des coteaux dominant la riviĂšre Eure. Ce chĂąteau primitif, sorte de rĂ©sidence constituĂ©e d’une tour maĂźtresse carrĂ©e en pierre, est Ă  cette pĂ©riode une rĂ©volution architecturale en Normandie qui servira ensuite de modĂšle Ă  nombre de seigneurs de l’époque. Vers 980 Richard 1er, fils de Guillaume, donne le comtĂ© d’Ivry Ă  son demi-frĂšre Raoul de Bayeux qui laisse Ă  son Ă©pouse AlberĂšde le soin de choisir un architecte Lanfred pour construire une Tour rĂ©sidence en pierre. Nul n’est certain de la date prĂ©cise de la premiĂšre construction, mais il est certain qu'elle fut commencĂ©e au Xe siĂšcle. Dudon de Saint Quentin premier auteur de l’histoire des Normands dans De moribus et actis primorum Normanniae ducum Des mƓurs et des Actions des premiers ducs de Normandie » n’avance aucune date prĂ©cise. Par contre il cite l’architecte Lamfredum architectum Lanfred ou Lanfroy rĂ©putĂ© pour avoir construit Ă©galement la Tour de Pithiviers dans le Loiret. La petite histoire rapporte qu’AlberĂšde mit Ă  mort l’architecte Lanfred pour qu’il ne construise pas un autre Ă©difice de cette qualitĂ© dans la rĂ©gion. Mais ça
 En fait, il semble Ă  l’appui des fouilles rĂ©alisĂ©es depuis 1968 qu’il y eut d’abord une tour carrĂ©e la Tour rĂ©sidence dĂ©crite ci-dessus que Lanfred transforma, vers la fin du Xe siĂšcle dĂ©but XIe, en une premiĂšre forteresse. A la Tour rĂ©sidence grande salle palatiale Lanfred greffe une chapelle Ă  laquelle est accolĂ©e une tour haute sorte de donjon sous laquelle se trouve un cellier. On ignore la hauteur de l’ensemble mais elle Ă©tait sans nul doute de plusieurs niveaux. Le site se compose alors d’une cour haute qui cerne directement le chĂąteau et d’une basse-cour sur trois niveaux qui accueillait un habitat dĂ©pendant directement du chĂąteau Il faut attendre 1080 pour qu’une bourgade se dĂ©veloppe dans la vallĂ©e au pied de l’éperon. En 1015 Hugues le fils aĂźnĂ© de Raoul qui porte honorifiquement le titre d’évĂȘque de Bayeux, hĂ©rite du site d’Ivry et obtint, par le mariage de sa sƓur Emma avec Obsern de CrĂ©pon, les terres de Breteuil et de Pacy-sur-Eure. Mais en 1027, Ă  la mort de Richard III, il rejoint la rĂ©bellion menĂ©e par Guillaume de BellĂȘme et se heurte au nouveau duc de Normandie Robert 1er dit le Magnifique. Tenu Ă  l’écart du conseil, Hugues consolide les dĂ©fenses du chĂąteau le faisant transformer en une imposante tour rectangulaire pourvue d’au moins deux niveaux puis part en France renforcer sa garnison. La place Ă©tant libre le duc Robert 1er en profite pour assiĂ©ger le chĂąteau d’Ivry et en prendre possession. RestĂ© longtemps en exil, Hugues rentre en grĂące en novembre 1032 mais dĂ©cĂšde au concile de Reims en 1043 sans avoir rĂ©cupĂ©rĂ© le chĂąteau d’Ivry. En 1035 aprĂšs l’investiture de Guillaume le BĂątard futur Guillaume le ConquĂ©rant, la rĂ©volte de puissants barons Normands menĂ©e par le Comte de Brionne conduit ces derniers Ă  mettre le siĂšge Ă  Ivry bloquant toute communication avec la ville basse. Il faudra attendre douze annĂ©es, aprĂšs la bataille de Val-es-Dunes, pour que Guillaume le BĂątard, redevenu maĂźtre d’Ivry confie le chĂąteau Ă  un de ses fidĂšles Roger Ivry. Roger d’Ivry, Ă©chanson de Guillaume le BĂątard, participe activement Ă  la conquĂȘte d’Angleterre qui, aprĂšs la bataille d’Hasting, fera de Guillaume le BĂątard le nouveau roi d’Angleterre duc de Normandie sous le nom de Guillaume le ConquĂ©rant et verra la construction de la Tour Blanche de Londres avec pour rĂ©fĂ©rence la Tour d’Ivry construite par Lanfred. Entre 1996 et 1997, des Ă©tudes menĂ©es suite aux recherches archĂ©ologiques et Ă  la comparaison des plans de plusieurs sites contemporains par Sir Edward Impey, aujourd’hui directeur de la Tour de Londres et du Royal Armoury de Londres, ont attestĂ© que la Tour d’Ivry a servi de modĂšle Ă  la construction de la Tour Blanche de Londres entre 1066 et 1070. Ce serait Roger d’Ivry, petit-fils de Raoul d’Ivry, qui aurait conseillĂ© au Duc de Normandie d’édifier une tour similaire Ă  celle d’Ivry pour marquer sa puissance et assoir son autoritĂ© sur le trĂŽne d’Angleterre. De retour Ă  Ivry Roger d’Ivry fait construire dans la vallĂ©e d’Eure auprĂšs de la ville basse d’Ivry naissante, la premiĂšre abbaye bĂ©nĂ©dictine d’homme l’Abbaye Notre Dame d’Ivry. Suite Ă  la mort de Guillaume le ConquĂ©rant en 1089 et au dĂ©part en exil de Roger d’Ivry en Angleterre oĂč il deviendra shĂ©rif du Gloucestershire, le comte Robert de Meulan, fils aĂźnĂ© de Roger de Beaumont, revendique la place mais en vain. En 1091 Guillaume le Roux fils de Guillaume le conquĂ©rant et frĂšre cadet de Robert de Courteheuse avec qui il est en opposition met le siĂšge en contre bas du chĂąteau d’Ivry afin d’interdire l’accĂšs des assiĂ©gĂ©s Ă  la ville. le chĂąteau d’Ivry est cĂ©dĂ© par Robert de Courteheuse fils du duc de Normandie, Ă  Guillaume de CrĂ©pon dit Ă©galement Guillaume de Breteuil, en Ă©change de son chĂąteau de Breteuil. Cette donation, ne faisant pas l’affaire d’Ascelin GoĂ«l, seigneur de BrĂ©val Ă©galement prĂ©tendant Ă  la succession du chĂąteau d’Ivry suite aux rattachements territoriaux intervenus lors du mariage d’Emma, gĂ©nĂšre une longue lutte de successions assortie d’un conflit, sanglant et sans pitiĂ©, menĂ© par Ascelin GoĂ«l. Ce long Ă©pisode qui Verra la reprise du chĂąteau par Ascelin GoĂ«l et l’emprisonnement de Guillaume de Breteuil Ă  BrĂ©val jusqu’à ce qu’il soit libĂ©rĂ© moyennant une rançon, la cession d’Ivry et la donation en mariage de sa fille Ă  Ascelin GoĂ«l. Puis, une annĂ©e plus tard, la tentative de reprise d’Ivry par Guillaume de Breteuil qui Ă©choua aprĂšs que l’abbaye d’Ivry, oĂč s’étaient rĂ©fugiĂ©s les troupes de Guillaume, fut incendiĂ©e par Ascelin GoĂ«l. Et,se terminera en 1092 par un appel Ă  l’aide de Guillaume de Breteuil au Roi de France et au Duc de Normandie qui aidĂ©s d’une levĂ©e en masse de la population environnante, assiĂ©gĂšrent Ascelin Ă  BrĂ©val et contraignirent Ascelin GoĂ«l Ă  capituler et Ă  restituer le chĂąteau d’Ivry Ă  Guillaume de Breteuil. A la mort de Guillaume de Breteuil en 1103, son Ă©pouse revendique la possession d'Ivry et d'autres biens au nom de ses enfants Eustache et Isabelle. Eustache, fils illĂ©gitime, s'oppose aux deux neveux lĂ©gitimes Renaud de Grancey et Guillaume de GaĂ«l. Les conflits reprennent et les seigneurs locaux s'y impliquent, dont Ascelin GoĂ«l qui n’avait pas perdu tout espoir. Au dĂ©cĂšs de Guillaume de GaĂ«l, Renaud restant seul fait alliance avec Ascelin GoĂ«l pour contrer Eustache. Ce dernier appelle Ă  la rescousse Henri 1er Beauclerc qui lui fit part de sa garantie et lui offrit sa fille Juliane de Frontevrault en mariage mais Ascelin de GoĂ«l s’estimant lĂ©sĂ© d’Ivry continua ses exactions maintenant l’ensemble de l’Evrecin en Ă©tat de guerre. Aussi, dĂšs 1113 Henri 1er Beauclerc Roi d’Angleterre, en quĂȘte de reprise des territoires Normands envoya le Comte Robert de Meulan 1er comte Leicester et compagnon de Guillaume le ConquĂ©rant nĂ©gocier une paix entre les belligĂ©rants. Une paix gĂ©nĂ©rale est nĂ©gociĂ©e au cours de laquelle Ascelin GoĂ«l reçoit la seigneurie de Saint-AndrĂ© liĂ©e Ă  celle d’Ivry-BrĂ©val et Breteuil, ce qui lui permet de contrĂŽler toute la rĂ©gion tandis qu'Eustache abandonne ses prĂ©tentions sur l'hĂ©ritage au profit d'Ascelin pour garantir la paix. Au moment du dĂ©cĂšs d’Ascelin GoĂ«l en 1118, Eustache de Breteuil rĂ©clame Ă  nouveau Ivry dont le chĂąteau est tenu par dĂ©signation du roi Henri 1er Beauclerc par Raoul de Harenc seigneur de Gauville capitaine des troupes, un membre d'une famille liĂ©e aux Ivry-BrĂ©val. Henri 1er Beauclerc repoussant la dĂ©cision fait remettre en otage le fils de Raoul Harenc Ă  Eustache gardant en otage les filles d'Eustache qui Ă©taient par ailleurs ses propres petites filles puisqu’Eustache Ă©tait mariĂ© Ă  une fille illĂ©gitime du roi. Eustache fit alors Ă©nuclĂ©er le fils de Raoul de Harenc et envoyer les yeux Ă  son pĂšre, provoquant la rĂ©action du roi lui remet alors ses petites-filles qui subirent le mĂȘme sort. Ces actes atroces entrainĂšrent une guerre dans laquelle Eustache de Breteuil perdra toutes ses possessions, Ă  l'exception de Pacy et durant laquelle Robert III GoĂ«l, fils d’Ascelin GoĂ«l, se verra confier le chĂąteau d’Ivry aprĂšs avoir jouĂ© un rĂŽle important en repoussant Amaury III de Montfort vassal du roi de France Louis le Gros et instigateur des dĂ©cisions qui ont engendrĂ©es ce conflit sur ces terres alors qu’il chercher Ă  s'imposer Ă  Evreux. En attribuant le chĂąteau d’Ivry Ă  Robert III GoĂ«l, Henri 1er Beauclerc fait d’Ivry non plus une question d’hĂ©ritage mais un enjeu stratĂ©gique au sein de la lutte qui oppose le roi d’Angleterre au roi de France pour la possession de la Normandie. C’est pourquoi en 1119, quelques mois aprĂšs la dĂ©faite de l’armĂ©e royale française au Bois de BrĂ©mule dont l’enjeu Ă©tait la possession du Vexin Normand, Louis le Gros complĂ©tement dĂ©fait par une offensive menĂ©e par Amaury III de Montfort rentre aux Andelys puis se dirige vers Ivry oĂč il incendie le chĂąteau avant de repartir en direction de Breteuil. Suger dans son ouvrage consacrĂ© Ă  la vie de Louis le Gros rapporte le fait mais n'Ă©voque pas l’ampleur de cet incendie. Il nous est difficile de dire Ă  quel degrĂ© ce sinistre a impactĂ© l’édifice et minimisĂ© la puissance stratĂ©gique de la forteresse cependant il semble que ce soit Ă  partir de cette pĂ©riode que le chĂąteau initial subisse de nouvelles transformations afin de le rendre plus dĂ©fensif. La tour d’angle situĂ©e au Nord Est et la chapelle sont arasĂ©s et remplacĂ©s par un donjon assorti d’une gaine de dĂ©fense. L’enceinte initiale est Ă©galement renforcĂ©e et une autre tour en fer Ă  cheval est Ă©difiĂ©e sur la face orientale. ConformĂ©ment aux dispositions prises par Ancelin GoĂ«l avant son dĂ©cĂšs Ivry revient de droit Ă  son fils ainĂ© Robert III GoĂ«l mais ce dernier meurt en 1123 peut avant la rĂ©volte contre Henri 1er. C'est son frĂšre Guillaume Louvel qui hĂ©rite d'Ivry jusqu'Ă  sa mort que l'on situe entre 1166 et 1170. Durant tout ce temps la forteresse d’Ivry continue d’occuper une place non nĂ©gligeable dans l’histoire de la Normandie car pendant la guerre froide qui s’instaure pour la succession du trĂŽne d’Angleterre et pour la possession de la Normandie entre Henri Ier Beauclerc et Louis le Gros puis entre Henri II Plantagenet et Philippe Auguste, elle reste en premiĂšre ligne ballotĂ©e entre les deux camps. C’est d’abord Henri 1er Beauclerc qui rendu furieux par le naufrage de la Nef Banche est privĂ© d’hĂ©ritier mĂąle et voit que l’alliance des barons normands s’est renouĂ©e autour de Guillaume de Cliton sous l’Ɠil bienveillant de Louis le Gros. Un contexte auquel il faut ajouter que Guillaume Louvel, en possession d’Ivry, Ă©pouse la rĂ©volte menĂ©e par GalĂ©ran de Meulan et que Mathilde, la sƓur de ce dernier, par son mariage scelle un pacte entre le chef des conjurĂ©s et le sire d’Ivry. Guillaume Louvel et ses amis sont battus l’annĂ©e suivante Ă  la bataille de Bourtheroulde mais il ne s’avoue pas vaincu et tente encore plusieurs coups de main jusqu’en 1124 oĂč il ne doit sa chance qu’au fait de ne pas ĂȘtre pris. RĂ©ussissant Ă  se faire pardonner, il retourne dans le giron anglais ce qui lui vaut de conserver le chĂąteau d’Ivry. Une pĂ©riode d’anarchie s’installe, en 1135 aprĂšs la mort d’Henri 1er Beauclerc, durant laquelle meurtres et pillages secouent la Normandie. Guillaume Louvel apporte son soutien Ă  Mathilde dit l’Emperesse », fille d’Henri 1er Beauclerc seul hĂ©ritiĂšre du trĂŽne d’Angleterre, en conduisant une expĂ©dition punitive avec le Comte de Meulan contre Roger de Conche. Dans le mĂȘme temps la ligue, favorable Ă  Geoffroy V d’Anjou dit Plantagenet » soutenu par Louis VII le Jeune, nouveau roi de France, est victorieuse. Geoffroy V se rend maitre de la Normandie et du trĂŽne anglais mais il remet en 1151 la couronne ducale Ă  son fils Henri II dit Henri Plantagenet qui s’empresse d’épouser ElĂ©onore d’Aquitaine que Louis le Jeune venait de rĂ©pudier au Concile de Beaugencie. Une situation qui fit entrer en conflit Louis VII et gĂ©nĂ©ra une guerre froide de 11 annĂ©es entre les deux souverains durant laquelle Ivry tient Ă©galement un place non nĂ©gligeable. DĂšs 1155 Guillaume Louvel avait procĂ©dĂ© au partage entre ses enfants des chĂątellenies dont il Ă©tait maitre. L’ainĂ© GalĂ©ran 1er d’Ivry garde Ivry tandis que son cadet reçoit Anet, BrĂ©val et Illiers-l’EvĂȘque. Poursuivant les errements de son pĂšre il participe Ă  la rĂ©volte dite du jeune roi qui fit dresser une grande partie de la fĂ©odalitĂ© normande contre le roi Henri II Plantagenet. Il finit par soumettre en 1175 avec la garantie de garder possession de la totalitĂ© de ses biens jusqu’à sa mort. En 1177 au moment oĂč fut signĂ© le premier traitĂ© d’Ivry dit traitĂ© d’Ivry-Nonancourt, les deux belligĂ©rants se jurent amitiĂ© et s’engage dans un pacte de non-agression ainsi qu’à mener une croisade commune. Le roi Henri II Plantagenet ayant aliĂ©nĂ© Ă  son compte les deux fils de GalĂ©ran 1er d’Ivry, Robert IV d’Ivry et GoĂ«l d’Ivry, le chĂąteau d’Ivry, qui avait une importance stratĂ©gique considĂ©rable, fut directement rattachĂ© au royaume d’Angleterre oĂč il fut alors un enjeu et au centre de nombreux faits. En 1180, aprĂšs qu’intervint le traitĂ© de Gisors qui conforte celui d’Ivry en 1177 et au moment oĂč le roi Philippe Auguste succĂšde Ă  Louis le Jeune sur le trĂŽne de France, une rencontre entre le nouveau roi de France et le roi d’Angleterre intervint Ă  Ivry mais la paix ne put s’installer. En 1188, Henri II PlantagenĂȘt porte les armes dans le Mantois. Tous les villages entre Dreux et Gisors sont victimes de ce conflit provoquant la rĂ©action de Philippe Auguste. Henri II PlantagenĂȘt repoussĂ© Ă  Mantes se rĂ©fugie dans la forteresse d’Ivry en 1189. Le chĂąteau devient alors le lieu d’une nouvelle entrevue qui se soldera par un nouveau traitĂ© de paix oĂč les deux rois dĂ©cident de partir en commun en croisade mais Henri II PlantagenĂȘt meurt en 1189 et c’est Richard CƓur de Lion qui lui succĂšde contraint de respecter les engagements de son pĂšre. Le caractĂšre fort des deux rois fait que l’alliance est malheureuse et qu’ils ne peuvent cheminer ensemble en croisade. Tous les deux rentrent. A peine de retour, Richard CƓur de Lion oblige Philippe Auguste Ă  reculer alors qu’’il s’était avancĂ© jusqu’à Rouen et qu’il Ă©tait entrĂ© en possession de Pacy et Ivry. Une Ă©niĂšme nĂ©gociation s’instaure mais pour qu’elle ait des chances d’aboutir elle est incrĂ©mentĂ©e d’un mariage. Richard CƓur de Lion s’engage Ă  unir sa niĂšce, AliĂ©nor de Bretagne, Ă  Louis VIII, fils de Philippe Auguste. Dans la corbeille comprenant Gisors, Neaufles, Bouderont, le Vexin Normand, Vernon, Pacy et 20 000 marcs d’argent, figure le chĂąteau d’Ivry. Mais la guerre recommença durant cinq ans et il faudra cependant attendre 1196 pour que Pacy, Vernon et Nonancourt rejoignent Ivry et deviennent française par le traitĂ© de Gaillon confirmĂ© par une nouvelle rencontre et le traitĂ© de Goulet signĂ© en 1200. Depuis 1196 la capitainerie du chĂąteau d’Ivry, occupĂ©e par les troupes anglaises, est confiĂ©e Ă  Robert IV d’Ivry, fils de GalĂ©ran 1er d’Ivry, qui entreprend, entre 1196 et 1200, des travaux de restauration de la tour maitresse, de renforcement de la gaine de dĂ©fense qui ceinture les façades Nord et Est sur tous les Ă©tages, la construction Ă  l’angle Nord-Est d’une tour sur la façade Nord la crĂ©ation d'un nouvelle accĂšs au chĂąteau avec l'edification du chĂątelet prĂ©cĂ©dĂ© d'un pont et d'un pont-levis qui enjambent tous deux le dernier fossĂ©. Robert IV d’Ivry Ă©tant apparu suspect au yeux du roi de france en raison de ces travaux il fallu qu'il fasse preuve de nombreuses garanties pour que Philippe Auguste accepte en 1200 le serment de fidĂ©litĂ© de son nouveau vassal et que Robert IV d’Ivry conserve le commandement d'Ivry. Robert IV d’Ivry gardera le chĂąteau jusqu’à sa mort en 1234. En 1210, fortement armĂ©e la forteresse dĂ©nombre dix balistes et a comme voisin direct le roi de France Philippe Auguste qui possĂšde Ă  titre personnel Pacy, BrĂ©val ainsi que les revenus de toutes chĂątellenies environnantes. En 1211, Galeran II d'Ivry, fils de Robert IV d'Ivry, s'allie au roi de France mais il meurt avant son pĂšre en 1232 sans que l'on puisse lui attribuer un rĂŽle important par rapport au chĂąteau d'Ivry. Par contre Ă  la mĂȘme date de 1211, sous couvert du roi, BrĂ©val passe entre les mains d'Ivry reformant un territoire immense semblable Ă  celui qui existait Ă  l'Ă©poque d'Ascelin GoĂ«l. Outre BrĂ©val l'Ă©tendue placĂ©e sous possession de Robert IV d'Ivry sire d'Ivry figure Garennes, Saint AndrĂ©, La Neuville, Serez et bien d'autres lieux dont nombres de chĂąteaux forts situĂ©s en France dĂ©pendant directement de BrĂ©val. Cette configuration subsitera jusqu'Ă  la succession de Diane de Poitiers Vers 1253,le chĂąteau d'Ivry revient Ă  l'un des fils de GalĂ©ran II Robert V d'Ivry dit "Robin" qui dĂ©cĂ©dera vers 1283 sans que l'on sache grand chose sur ses agissements. Depuis 1271 la forteresse est placĂ©e sous la garde du roi et c'est un de ses petits-fils de GalĂ©ran II nommĂ© Ă©galement Robert qui lui succĂšde jusqu’en 1293 sous le patronime de Robert VII d'Ivry dit "Robinet" sans qu'il en soit pour autant qualifiĂ© seigneur d'Ivry. En fait, Ă  cet instant et durant prĂšs d’un siĂšcle la succession aux responsabilitĂ©s d’Ivry est jalonnĂ©e de plusieurs GalĂ©ran, Robert, Jean et Guillaume et elle reste pour les historiens une part d’ombre difficile Ă  Ă©claircir. La seule chose que l’on puisse affirmer c’est que pendant ce laps de temps Ivry vit une pĂ©riode de calme relatif durant laquelle la forteresse ne jouera qu’un rĂŽle de second plan. Les seuls Ă©vĂ©nements intĂ©ressants que l’on puisse retenir Ă©tant la venue Ă  Ivry, en 1317, du roi de France Philippe V alors qui se rendait au Vaudreuil signer une lettre par laquelle il permettra aux ecclĂ©siastiques de la ville d’acquĂ©rir et possĂ©der des biens immeubles et la signature d’une transaction par Robert VII d’Ivry pour le patronage et l’administration de la Maladrerie de la ChaussĂ©e d’Ivry en 1318. Durant la premiĂšre moitiĂ© de la guerre de cent ans qui dĂ©bute en 1353 et ne fut jamais une guerre de batailles rangĂ©es opposant la dynastie des Plantagenets Ă  celle des Valois et Ă  travers elle le royaume d’Angleterre et celui de France, le chĂąteau d'Ivry devint le lieu de rĂ©union d'ambassadeurs chargĂ©s de nĂ©gocier la paix entre les factions d'OrlĂ©ans et de Bourgogne du 31 AoĂ»t au 11 septembre 1413. On y note la prĂ©sence des seigneurs dits de Sicile, de Berry, de Bourgogne, d'OrlĂ©ans, d'Alençon". Concernant la possession d’Ivry on retiendra seulement qu’en 1365, aprĂšs la reprise de Rolleboise aux anglais, Guillaume d’Ivry, fils de Charles d’Ivry compagnon de Du Guesclin durant la reprise de Meulan et Mantes, devient capitaine du chĂąteau d’Ivry et BrĂ©val et reçoit Ă  ce titre une somme de 600 livres tournois. qu’en 1375, suite Ă  la prise du chĂąteau par les troupes de Charles le Mauvais des travaux de renforcement de la forteresse sont entrepris sur le chĂąteau. et que bien que le chĂąteau reste sous le contrĂŽle de Charles le Mauvais, Charles d’Ivry, seigneur de Breuilpont frĂšre de Guillaume d’Ivry est alors nommĂ© capitaine d’Ivry durant la minoritĂ© de ses neveux Charles et Jean. Ce n’est qu’au dĂ©cĂšs de Charles le Mauvais en 1378 qu’il en deviendra maĂźtre pour deux annĂ©es puisqu’il meurt Ă  son tour en 1380. Ivry revient alors Ă  Charles II d’Ivry, baron, chevalier, conseiller et chambellan du roi Charles VI qui a Ă  son service 2 chevaliers et 6 Ă©cuyers qui lui ont prĂȘtĂ© hommage et Ă  ce titre ont reçu en Ă©change un fief. En 1382 il ne rĂ©side pas au chĂąteau mais dans son manoir situĂ© Ă  proximitĂ©, au lieu-dit La Malmaison, oĂč il y reçoit son ami le roi de France. Il s’illustre de nombreuses fois en participant Ă  de nombreux tournois devant le roi et Ă  diverses expĂ©ditions en 1385 il est en Ecosse dans le but d’attaquer l’Angleterre, en 1388, en compagnie de 25 chevaliers il fait partie de Ă  coalisions franco-bourguignonne contre le duc de Gueldre et en 1415 il participe au combat autour du siĂšge d’Harfleur tenu alors par les Anglais. Entre temps, il compose une rĂ©ponse aux poĂšmes "Les Cent Ballades contenant des conseils Ă  un chevalier pour aimer loyalement" sur la chevalerie et l’amour. Un engagement et une attitude qui lui vaut reconnaissance et d’ĂȘtre nommĂ© "Souverain MaĂźtre et RĂ©formateur des eaux et forĂȘts du Roi", ce qui est une fonction trĂšs importante car elle lui confĂšre le droit d’administrer les eaux et forĂȘts royales qui assure une source de revenus pour le TrĂ©sor du Roi et lui octroie un droit de chasse dans la forĂȘt de Dreux. PrĂ©sent Ă  la signature de la paix d’Arras en 1314, il meurt Ă  la bataille d’Azincourt en 1415. Il semble que ce soit au dĂ©but de ce XVe siĂšcle que les fortifications du chĂąteau d’Ivry furent renforcĂ©es et que d’importants travaux furent rĂ©alisĂ©s notamment au niveau de la Tout Nord pour qu’elle puisse recevoir les nouveaux armements bombardes, couleuvrines, etc.. Mais ces armements mais l'histoire nous le dira ...n'arrivĂšrent jamais. DĂšs 1416, les hostilitĂ©s de la guerre de Cent Ans entre français et anglais reprennent. Le site d’Ivry Ă©tant un enjeu majeur, Anglais et Français veulent se rendre maĂźtre de ce verrou important. Ivry est assiĂ©gĂ© plusieurs fois en quelques annĂ©es En 1418 c’est le duc de Gloucester rĂ©gent d’Angleterre qui s’empare de la forteresse tenue alors par le capitaine Pierre Dorgery. Le siĂšge dure 40 jours. Il est menĂ© par le connĂ©table John Talbot soutenu par une artillerie trĂšs redoutable installĂ©e sur une plateforme en contrebas du chĂąteau. La reddition du duc de Gloucester est conclue le 6 mai 1419. Les affrontements ayant laissĂ© des marques indĂ©lĂ©biles dans les vieilles murailles la forteresse fut rĂ©parĂ©, reconstruit, agrandit et Ă  nouveau adaptĂ© Ă  l’évolution des engins de siĂšge de plus en plus performants. En 1421 Charles II d’Ivry est tuĂ© lors d’un combat en Picardie. C’est sa sƓur qui avait Ă©pousĂ© en 1387 Foulques de Marcilly qui hĂ©rite du chĂąteau mais en janvier de la mĂȘme annĂ©e Henri V d’Angleterre nomme son frĂšre, Humphrey de Gloucester, capitaine d’Ivry puis Ă  Arthur III de Bretagne qui cĂšde Ă  son tour les lieux Ă  Jehan Harpelay Ă©cuyer et capitaine. En aoĂ»t 1423, quatre cents soldats français sous les ordres du capitaine Girault de la PalliĂšre reprennent Ivry par un effet de surprise du Ă  une dĂ©faillance dans le systĂšme de guet anglais. Mais cela ne dure pas. Un an plus tard, le 8 juillet 1424, le Duc de Bedford Jean Lancastre membre de la famille royale d’Angleterre assiĂšge Ă  nouveau Ivry. La garnison en place Ă©tant en nombre insuffisant face aux 10 000 anglais siĂ©geant au pied du chĂąteau fit appel Ă  des renforts une armĂ©e composĂ©e de 20 000 hommes italiens et Ă©cossais commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Ă©cossais Jean Stuart comte de Buckam venu en aide Ă  Charles VII. A l'approche d'Ivry les Ă©claireurs ayant dĂ©montrĂ© la trop forte position anglaise convainquent les Français de se dĂ©tourner et de se diriger sur Verneuil oĂč la bataille aura finalement lieu. Face Ă  cette situation le capitaine GĂ©raud de la PalliĂšre selon un engagement pris lors d’une rĂ©union des Ă©tats de Normandie dut ouvrir les portes aux anglais qui s’emparĂšrent du chĂąteau puis allĂšrent Ă  Verneuil oĂč la bataille se dĂ©porta. Durant les combats Jean Stuard et bien d'autres seigneurs dĂ©fendant la cause française furent tuĂ©s. AprĂšs la victoire anglaise Ivry qui Ă©tait redevenu possession anglaise reste durant trois annĂ©es entre les mains d’Arthur III de Bretagne mais en 1427 suite au ralliement de ce dernier Ă  la cause française Henri VI roi d’Angleterre lui retire la comtĂ©, terre, seigneurie et baronnie d’Ivry pour les confier Ă  John Holland second comte Huntingdon, 1er duc d'Exeter alors commandant militaire. Les dĂ©gats causĂ©s par les anglais lors des derniers affrontements Ă  Ivry sont tels que dĂšs sont arrivĂ©e John Holland entreprend le dĂ©mantĂšlement du chĂąteau et rase l'essentiel des dĂšs cette date Ivry ne jouera plus qu'un rĂŽle secondaire sur le plan militaire. Les Anglais pour qui le comtĂ© d'Ivry n'Ă©tait plus qu'un fief du royaume d'Angleterre y resteront maĂźtre jusqu'en 1449 date Ă  laquelle Jean Dunois compagnon de Jeanne d'Arc en pleine reconquĂȘte de la Normandie met le siĂšge Ă  la ville d' les textes il n'est pas fait mention de bataille mais simplement d'un encerclement de la ville encore fortifiĂ©e blottie au pied du chĂąteau. devenu maĂźtre des lieux il fait dĂ©molir ce qui reste des fortifications dĂ©truisant le couronnement des tours et faisant fermer toutes les portes et les fenĂȘtres subsistantes. Ce dernier Ă©pisode marque la fin du chĂąteau d’Ivry comme enjeu. La Normandie est rattachĂ©e au royaume de France. Ivry ne jouant plus aucun rĂŽle militaire, ce qui subsiste du chĂąteau n’est plus alors qu’une simple rĂ©sidence jusqu’à ce qu’il finisse au fil des siĂšcles par ĂȘtre totalement oubliĂ© et Ă  l’abandon.
Honfleurest une ville que les documents mentionnent dĂšs le XIe siĂšcle oĂč elle figure alors parmi les importantes bourgades du duchĂ© de Normandie. Le dĂ©veloppement de Honfleur et du port coĂŻncide avec les invasions scandinaves et l’installation des Normands (les vikings) Ă  partir du IXe siĂšcle dans la baie de Seine. Toponymie Origine scandinave du
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Commel'Ă©crivait un historien normand, Auguste MatinĂ©e, dans un. bulletin de la SociĂ©tĂ© ArchĂ©ologique de la Manche en 1890, c'est bien "une chanson. mĂ©chante qui n'est aussi qu'une mĂ©chante chanson". D'ailleurs, c'est bien aussi ce que le Grand Larousse EncyclopĂ©dique. nous apprend Ă  son sujet : Chanson burlesque, composĂ©e Ă  une ï»żĂ€ Pontoise – donnĂ©e pour capitale –, la proximitĂ© parisienne se ressent, mais il suffit de s’aventurer un peu dans les terres, au cƓur, pour rencontrer, d’est en ouest, les villages de pierre qui font sans aucun doute l’unitĂ© de l’architecture vexinoise française. Ici, les carriĂšres ont tout donnĂ©. Char, avec ses belles demeures aux façades en pierres de taille, s’enfonce dans la roche ; Aincourt multiplie les maisons en blocage de moellons ; Gadancourt affiche un clocher en pierre et une table calcaire dite pierre de Saint-Martin », au sol d’une contre-allĂ©e d’arbres, marque l’entrĂ©e du village. Les joints entre les pierres sont minces et de la mĂȘme teinte. La couleur des villages est douce, presque monotone. Des fermes Ă  cour fermĂ©e On dit le Vexin normand plus agricole que son voisin français ; il n’empĂȘche que tous deux partagent l’architecture de la ferme Ă  cour fermĂ©e, de plus ou moins grande taille selon l’importance des terres. On peut ainsi voir sur l’un et l’autre territoire un bĂąti agricole fait d’extensions successives. Ces fermes, situĂ©es en centre bourg ou village, sont souvent dotĂ©es d’un colombier ou d’un pigeonnier lire pp. 144-145. Les deux pays portent les traces de l’Histoire rares sont les communes sans chĂąteau ! A minima, on peut y trouver une belle demeure – maison bourgeoise ou de villĂ©giature – qui laisse imaginer la vie d’autrefois. De briques et de tuiles Dans les petites citĂ©s du nord du Vexin français Bachivilliers, Énencourt-le-Sec, JamĂ©ricourt, Boissy-le-Bois
, la brique est prĂ©sente. Mais il n’est point de village du Vexin normand sans ce matĂ©riau ! Commune aux deux entitĂ©s, la petite tuile de couverture est plus prĂ©sente dans la partie française. Cependant, dans le Vexin bossu, elle couvre 90 % du bĂąti
 Un troisiĂšme Vexin ? Oui, bosselĂ©, qui descend vers la vallĂ©e de l’Epte, mais normand. Ouf ! D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les matĂ©riaux utilisĂ©s pour le bĂąti sont plus variĂ©s sur le terrtoire normand. NĂ©anmoins, chacun de ces deux pays conserve une identitĂ© forte, qui lui est propre. Karine Dugail
LaNormandie (en normand: Normaundie, en anglais: NormandyL'anglais est une langue parlée en Normandie insulaire, à savoir les ßles de la Manche ou ßles Anglo-Normandes.) est un territoire géographique et culturel, situé au nord-ouest de la France et bordé par la Manche; elle a traversé différentes époques historiques, malgré une absence de
Entre le jardin de Claude Monet Ă  Giverny, ChĂąteau-Gaillard ou le domaine mĂ©diĂ©val d’Harcourt, vos vacances en famille dans l’Eure vous rĂ©servent des surprises aussi culturelles que naturelles. A une heure de Paris, vous profiterez d’un cadre idĂ©al pour des vacances au camping, du bocage normand aux petits villages typiques comme Lyons-la-ForĂȘt ou aux nombreux espaces naturels comme le marais Vernier ou la vallĂ©e de l’Iton. 30 campings correspondent Ă  votre recherche L' Eure propose des sites touristiques Ă  dĂ©couvrir Deauville et Honfleur Vous pourrez Ă©galement profiter de vos vacances dans l' Eure pour dĂ©couvrir ces lieux culturels Val-de-Reuil Ă  Val-de-Reuil, Brionne Ă  Brionne, Eglise Saint-Gervais Saint-Protais Gisors Ă  Gisors, Jardin d'Acquigny Ă  Acquigny, Moulin Ă  vent de Hauville - Association Roumois terres vivantes en Normandie Ă  Hauville, Chateau de Canteloup Ă  Amfreville-sous-les-Monts Si 12 campings dans l' Eure disposent d'au moins une piscine, seuls quelques-uns d'entre eux proposent un veritable parc aquatique selon les campings, vous pourrez profiter de plusieurs bassins, de toboggans ou de lagons... Les enfants et ados apprĂ©cient le camping pour se faire des amis. C'est d'autant plus facile quand le camping propose des loisirs et un encadrement pour s'occuper de vos enfants ! 2 campings dans l' Eure disposent d'un club enfant. Se situer Ă  proximitĂ© d’un parc naturel est formidable pour profiter de promenades au cƓur de la nature. DĂ©couvrez ces campings Ă  proximitĂ© d'un parc naturel LES BERGES DE L'ITON, RISLE SEINE. Voir tous mes campings consultĂ©s
DIMANCHEle soleil rĂšgnera cette fois en maĂźtre, dans un ciel quasi-vide de nĂ©bulositĂ©. 22 Ă  28° maxi. Indice de confiance 4 / 5. Indice de confiance 4 / 5. A savoir NON AU PROJET EOLIEN AUX ABORDS DE LA VALLEE DE LA LEVRIERE PRESERVONS NOS VILLAGES ET NOTRE CADRE DE VIE ! Nous, Citoyens et Elus, Portons aujourd’hui cette pĂ©tition, signe de notre opposition aux projets Eoliens que des promoteurs privĂ©s voudraient nous imposer sur la vallĂ©e de la LĂ©vriĂšre et ses plateaux limitrophes du Vexin Normand et ce, contre l’avis des Ă©lus et de la population locale. Nous dĂ©nonçons l’absence d’information et de concertation prĂ©alable des communes Ă  l’origine des projets avec les villages riverains. Nous sommes responsables et conscients de la nĂ©cessitĂ© d’amorcer et d’accompagner la transition Ă©nergĂ©tique de notre pays. Mais Il est de notre devoir de nous opposer Ă  des pratiques lorsque celles-ci sont contraires aux intĂ©rĂȘts des territoires sur lesquels nous vivons, nous travaillons et Ă©levons nos enfants. Ainsi, nous affirmons avec force que nous sommes opposĂ©s aux dĂ©ploiements de l’éolien industriel sur le Vexin Normand, les communes de Neuf-MarchĂ© 76 et Eragny sur Epte 60 et ce, pour plusieurs raisons 1. L’intĂ©rĂȘt Ă©cologique de l’éolien reste Ă  prouver. A ce jour, aucune analyse de cycle de vie n’a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e pour dĂ©montrer l’intĂ©rĂȘt de l’éolien sur l’ensemble de sa chaĂźne de valeur. Le projet passe par une artificialisation des terres agricoles et ce alors mĂȘme que le gouvernement travaille Ă  augmenter la souverainetĂ© alimentaire de notre pays. 2. Le dĂ©ploiement Ă  marche forcĂ©e des Ă©oliennes rĂ©pond plus Ă  des intĂ©rĂȘts privĂ©s et financiers de promoteurs qu’à l’intĂ©rĂȘt collectif. 3. Nos Ă©lus locaux qui vivent au plus prĂšs des citoyens sont impuissants face Ă  ces projets qui impactent directement notre cadre de vie, environnement et pouvoir d’achat. 4. Le combat pour l’environnement c’est aussi la dĂ©fense de nos paysages, de notre patrimoine historique et de notre biodiversitĂ©, tous trois menacĂ©s par l’émergence d’éoliennes qui dĂ©passent 180 mĂštres de haut. 5. Nous devons protĂ©ger la ZNIEFF zone naturelle de la vallĂ©e de la LĂ©vriĂšre, qui met en avant des atouts paysagers forts. 6. La question de la santĂ© est aussi aujourd’hui absente des dĂ©bats alors mĂȘme que des retours trĂšs inquiĂ©tants s’amplifient avec la multiplication des projets Ă©oliens et de la dimension des turbines acouphĂšnes, troubles du sommeil, tachycardie, nausĂ©es, migraines
 Pour toutes ces raisons, nous demandons Ă  ce que les Ă©lus locaux, aient un rĂŽle dĂ©cisionnaire pour le dĂ©veloppement et la conservation de leur territoire. Nous dĂ©fendons une Ă©cologie concrĂšte, efficace et indĂ©pendante des lobbies et des intĂ©rĂȘts financiers d’entreprises et de propriĂ©taires privĂ©s. Une Ă©cologie qui prend en compte la particularitĂ© des territoires, une Ă©cologie juste et une Ă©cologie efficiente qui n’oppose pas mais qui rassemble autour de projets collectifs. Les nombreux projets Ă©oliens actuels ne le sont pas. Une autre transition Ă©nergĂ©tique est possible cohĂ©rente et respectueuse du bien-ĂȘtre des habitants et de notre identitĂ© rurale. NON A L’EOLIEN SUR LE VEXIN NORMAND ! Le Collectif des Maires du Vexin Normand composĂ© de Alexandre Rassaert Maire de Gisors et President de la communautĂ© de communes du Vexin Normand James Blouin Maire de AuthevernesFrederic Muller Maire Le Thil Nathalie Thebault Maire de Saint-Denis le FermentGilles Delon Maire de DanguJean-Jacques Bouche Maire d’Heudicourt FrĂ©dĂ©ric Villette Maire de Mouflaines Didier Pinel Maire La Neuve-GrangeAnthony Brunet Maire de BĂ©zu-Saint-EloiJean d’Astorg Maire de Sainte-Marie de VatimesnilThierry Mabyre Maire de Puchay Jean-Pierre Fondrille Maire de Neaufles-Saint-MartinChantal Arvin-Berod Maire de BĂ©zu-la-ForĂȘtChristine Michaud Maire Saussay-la-CampagneVirginie Vatebled Maire de Courdray Annie Lefevre Maire de VeslyDominique Pezet Maire de Nojeon-en-VexinLaurent LainĂ© Maire de MartagnyFrance Duval Maire de HacquevilleFrançois Letierce Maire de HĂ©bĂ©courtAlexis Louise Maire de MainnevilleMichel Dupuy Maire de SancourtHervĂ© Glezgo Maire de Bazincourt-sur-EpteNathalie Boudin Maire de NoyersRoland Dubos Maire de RichevilleBenoĂźt Rihal Maire de Farceaux FrĂ©dĂ©ric Caillet Maire d’EtrĂ©pagnyChristophe Seigne Maire de Villers-en-VexinValĂ©rie BĂ©zard Maire de Doudeauville-en-VexinLudovic Dubos Maire de Mesnil-sous-VienneJĂ©rĂŽme Vrel Maire d’Amecourt
Dansle vexin Normand (Eure) les couturiÚres se mobilisent . Face à la pénurie de masques un collectif a été créé fin mars sous l'impulsion de Laurence Cayotin, couturiÚre à ses heures
Du samedi 2 juillet au dimanche 11 septembre, le village de Martagny, site exceptionnel en bordure de la forĂȘt de Lyons, dans le Vexin normand, vous invite Ă  la 5e Ă©dition du festival Photo Martagny. Soutenu par le Conseil dĂ©partemental de l’Eure, ce festival vous emmĂšnera en balade en Mongolie, Ă  New-York ou Paris, Ă  Cuba ou encore en Afghanistan. Un voyage dans le temps Ă  travers 140 tirages grands formats signĂ©s par les grands noms de la photographie internationale. L’évĂ©nement est accessible gratuitement Ă  tous. Édition 2022 - Informations pratiquesLieu 1, Le Bourg 27150 Martagny Date du samedi 2 juillet au dimanche 11 septembre 2022 Exposition DĂ©ambulation sur 5 hectares et 3 sites d’exposition AccĂšs gratuit Kiosque d’information, lieux de rencontres et d’échanges avec le public Contact Laurent Lucas 06 13 21 04 17 – – contact PassionnĂ©s de photo Le festival a Ă©tĂ© fondĂ© par deux passionnĂ©s de photographie Laurent Lucas et Jean-François Aubert. Leur but Ă©tait de promouvoir l’image et l’art photographique par le biais de manifestations, expositions, festivals, concours et stages photographiques. Pari rĂ©ussi puisque l’évĂ©nement ne cesse de grandir et se professionnaliser Ă  chaque Ă©dition. D'annĂ©e en annĂ©e, le festival photo de Martagny grandit et se professionnalise Photo Peter-Winfield Plus de 140 tirages grands formats signĂ©s par de grands noms de la photographie internationale Photo Michel-Setboun Les expositionsUn Anglais Ă  Paris – Peter Winfield Afghanistan – Sur les pas des Cavaliers – Alain Buu D’un continent Ă  l’autre – Bruno et Dorotha SĂ©nĂ©chal Cuba – Une grĂące d’esprit – Peter Turnley Mongolie – RĂȘve d’infini – Michel Setboun Homo Urbanus Ă  New York – Jean Marc Caracci Les temps forts du festival Pendant le festival Les collĂ©giens s’exposent ! Tirages grands formats des travaux artistiques prĂ©sentĂ©s par des Ă©lĂšves de Gisors et d’ÉtrĂ©pagny aux cĂŽtĂ©s des expositions des photographes ; Dimanche 10 juillet dĂšs 14h balade contĂ©e en musique “FlĂąnerie et Jolisson”. Le Festival Photo Martagny » accueille les conteurs et musiciens pour la clĂŽture du festival de contes au milieu des expositions photos au cƓur du village ; Jeudi 14 juillet pique-nique XXL au moulin. Un barbecue gĂ©ant est mis Ă  votre disposition pour le dĂ©jeuner. Un moment convivial Ă  partager ensemble au milieu des expositions photos ; Samedi 23 juillet le Festival Photo Martagny » invite le Festival de cinĂ©ma Lyons la ForĂȘt. Projection de nuit et en plein air, si le temps le permet. La nuit peut ĂȘtre fraĂźche
 pensez Ă  apporter une petite laine ! Dimanche 21 aoĂ»t Ă  partir de 16h master class de Pierre-Antony Allard Tout connaĂźtre des techniques de clair-obscur ; Samedi 3 septembre le Festival Photo Martagny » accueille l’exposition Tout Doit DisparaĂźtre » ! Produite par le Le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de l’Eure CAUE27. Le but est de promouvoir la qualitĂ© du cadre de vie sur le dĂ©partement. Dominique Hermier, illustrateur – graphiste – designer prĂ©sente l’Agence No Futur » pour aborder de façon dĂ©calĂ©e la question de la rĂ©habilitation du bĂąti ancien et de la revitalisation des centres bourgs. À partir de 16h00 – Dimanche 17 juillet & Dimanche 11 septembre Ă  partir de 16h En avant la musique ! Le quatuor normand Spread It » pour 2 reprĂ©sentations exceptionnelles au moulin ! nDFbwpi. 14 212 293 100 237 48 141 52 380

bourgade de l eure dans le vexin normand