Jeveux commander pour 6.50$ ( je suis béni par une promotion )On ajoute : - 3$ de livraison - 2$ de frais de service - 1.30$ de taxes - 2$ de pourboireFrom 6.50$ to 14.80$ Je ne vais pas
"Je suis ravi, personnellement ça m’arrange, mais je ne comprends pas, c’est illogique et discriminatoire pour mes collègues restaurateurs." Charles Racot est patron de l’Hôtel du Midi à La Roche en Ardenne et il est sceptique devant ce qui apparaît pourtant comme une bonne nouvelle pour le secteur hôtelier les restaurants des hôtels restent ouverts à condition qu’ils ne servent à manger qu’à des clients qui logent et en respectant les règles sanitaires. Une mesure qui pourrait leur permettre de profiter tant bien que mal des congés de Toussaint et de fin d’année, mais qui pourrait aussi susciter pas mal de jalousie. Nous avons tâté le terrain dans des hôtels, centres de vacances et chambres d’hôtes, en Ardenne et au littoral. ►►► A lire aussi Coronavirus tous les établissements Horeca de Belgique seront fermés à partir de lundi pendant 1 mois Faudra pas s’étonner si je reçois un pavé dans la vitrine »Le texte de l’arrêté ministériel pris ce week-end est clair "Les établissements suivants peuvent rester ouverts tous les types d'hébergement, en ce compris leur restaurant, mais à l’exclusion de leurs autres débits de boissons, et ce uniquement pour les clients qui y séjournent…" Comme tous les hôtels, celui de Charles Racot à La Roche peut donc continuer à servir des repas, mais uniquement aux clients qui ont loué une chambre et en respectant les mesures imposées jusqu’ici à l’Horeca, soit la distance entre les tables, le plexiglas, le masque pour le personnel, le relevé des noms des clients, etc. A priori une bonne nouvelle pour un hôtelier, surtout à la veille de plusieurs périodes de congés, dont celui de la Toussaint dans moins de deux semaines. Et pourtant, notre Ardennais fait la moue "je devrais me réjouir mais la mesure me laisse perplexe. Quelle est la différence entre un restaurant classique et celui d’un hôtel ? J’ai 16 lits et je pourrai donc accueillir mes 16 clients à table, c’est très bien pour eux et aussi pour moi mais honnêtement mes clients viennent de partout et ils ont autant de risques d’être porteurs du virus et de le partager que les clients d’un autre restaurant. Et puis que va penser mon voisin qui est simple restaurateur et dont la salle doit rester vide alors que la mienne peut être pleine ? Je vais finir par recevoir un pavé dans ma vitrine, moi…" Charles Racot n’a d’ailleurs pas très confiance dans la durée de la mesure "ça ne va pas tenir. Ça va créer une discrimination et peut-être mener à des tensions dans l’Horeca, ça va sûrement sauter. Ça risque aussi de donner lieu à des abus, des gens vont réserver une chambre pour avoir accès au restaurant, mais une fois qu’ils auront mangé, ils trouveront un prétexte pour annuler la nuit. D’ailleurs, je ne mise pas beaucoup sur le congé de Toussaint, pour le moment j’ai davantage d’annulations que de nouvelles réservations." "Nos clients peuvent même manger chez nous des plats achetés ailleurs"A l’Hôtel Donny à La Panne, on se pose moins de questions. Daisy répond avec assurance au téléphone "le restaurant est ouvert durant toute la semaine et nous servons à nos clients les petits-déjeuners et les repas de midi et du soir, du moins s’ils le désirent. Nous changeons régulièrement la carte, surtout le soir, mais si les clients sont un peu lassés de notre cuisine, nous leur permettons de commander des plats à emporter dans des restaurants locaux et de venir les déguster chez nous. C’est une manière de soutenir nos collègues restaurateurs qui doivent rester fermés. Pas mal d’entre eux ont décidé de proposer des plats à emporter pour les vacanciers qui louent des appartements. Eh bien, nos clients pourront aussi en profiter. Mais attention, il faut dormir pour manger ! C’est la règle édictée par le gouvernement. Moi, j’aimerais évidemment accueillir tout le monde mais je ne peux pas. C’est comme notre sauna et notre centre Wellness, ils sont ouverts mais uniquement pour la clientèle qui loge, pas question d’y inviter des amis de passage. Par contre, notre bar est fermé pour tout le monde, c’est partout pareil. Si on veut boire, il faut manger !" Et quand on lui demande comment s’annonce le congé de Toussaint, on sent la confiance dans sa voix "les réservations vont bon train, c’est assez bien rempli au début du congé, un peu moins vers la fin, mais ça peut venir. D’ailleurs, le prolongement des vacances jusqu’au 11 novembre du côté francophone pourrait m’amener de nouveaux clients. Ils feront même une bonne affaire puisqu’à partir du 9 novembre, c’est le début de la basse saison et donc les prix baissent."Les chambres d’hôtes ? Comme les la Fédération des gîtes et chambres d’hôtes de Wallonie, on a accueilli l’arrêté du week-end avec soulagement. "Cela ne change rien pour les gîtes qui sont des locations sans repas mais pour les chambres d’hôtes c’est une bonne nouvelle que les propriétaires puissent continuer à servir des petits déjeuners et même des repas à leurs clients dans la salle commune. Le faire en chambre aurait parfois été compliqué" explique Khevyn Torres, porte-parole de la fédération. "Beaucoup de nos adhérents propriétaires étaient inquiets et nous interrogeaient ces derniers jours, nous avons pu les rassurer par mail, c’est important, car ils craignaient de revivre le cauchemar du confinement du printemps. Les réservations sont prometteuses, le taux d’occupation tourne autour de 70%, tant pour la Toussaint que pour Noël, une interdiction de servir à manger aurait sans doute provoqué des annulations et donc plombé la fin de saison. Cela dit, nous faisons quand même face à des désistements, mais surtout dans les grands gîtes qui sont confrontés à la réduction des contacts sociaux. Comme un foyer ne peut plus recevoir que 4 personnes extérieures, difficile de remplir un gîte de 15 ou 20 places." Chez Center Park, on mange au bungalow !Dans les centres de vacances, les règles sont moins nettes. Chez Center Park, par exemple, les locations de bungalows sont ouvertes, mais les restaurants des complexes restent inaccessibles. Pas question pour autant de faire un régime forcé, la réceptionniste nous l’explique "les restaurants ne sont pas fermés complètement, ils fonctionnent, mais uniquement en " take away ", donc les clients peuvent commander et se faire livrer dans leur cottage. Nos piscines restent ouvertes aussi, mais leur accès est limité, on ne peut y aller que 2 ou 3 fois selon qu’on loue une semaine ou un week-end. La durée est aussi limitée à deux heures et il faut s’inscrire auparavant pour éviter que tout le monde aille se baigner en même temps." Des restrictions qui ne semblent pas décourager les amateurs du genre 80% des chalets sont réservés pour la Toussaint. C’est moins que les 100% habituels mais par les temps qui courent, c’est plutôt inespéré !Reportage de notre 13h de ce mardi 20 octobre PARTAGERSur le même sujetArticles recommandés pour vous Dansla région du Mont Noble, un Bed and Breakfast légèrement en retrait du village, au calme dans verts ses pâturages. Aux Gîtes du Cairn, outre 3 chambres abritées dans un chalet, on peut réserver une exotique yourte de 24m2, capable d’accueillir 4 personnes. Côté confort, cuisine et douche sont accessibles dans un bâtiment annexe. J’aimerais qu’à l’issue de cette période, les gens aient remis en question certains acquis, comportements, mais j’en doute. restauration, nous sommes des travailleurs en première ligne pour nous faire contaminer. Il y a également des risques pour la clientèle. image d'illustration" title="On a beaucoup parlé des “premières lignes” en évoquant les soignants, des personnes ”à risque” pour la contamination. Eh bien nous, la main d’œuvre de l’hôtellerie restauration, nous sommes des travailleurs en première ligne pour nous faire contaminer. Il y a également des risques pour la clientèle. image d'illustration"> reklamlar via Getty Images On a beaucoup parlé des “premières lignes” en évoquant les soignants, des personnes ”à risque” pour la contamination. Eh bien nous, la main d’œuvre de l’hôtellerie restauration, nous sommes des travailleurs en première ligne pour nous faire contaminer. Il y a également des risques pour la clientèle. image d'illustration reklamlar via Getty Images BLOG - Je travaille dans le secteur de l’hôtellerie restauration depuis 20 ans et pour être honnête, je ne vois pas dans quelles conditions l’activité pourra repartir avant la sacro-sainte saison estivale. J’ai même beaucoup d’inquiétudes. J’ai exercé dans plusieurs types d’établissements, en tant que femme de chambre, réceptionniste, serveuse, j’ai également géré une entreprise. Je connais donc très bien le secteur, ces contraintes par postes, je sais ce que c’est d’être salariée et d’être “patronne”. Je comprends les inquiétudes en ce qui concerne les charges fixes qui sont toujours présentes malgré la cessation temporaire d’activité et l’angoisse pour les mois à venir. J’imagine également l’envie qu’on les gens d’aller se poser en terrasse, se faire un bon petit resto, un week-end à la campagne ou à la mer une fois que “tout” sera terminé. Mais il faut que cela ne soit possible qu’une fois que l’épidémie sera derrière nous et pas avant. On a beaucoup parlé des “premières lignes” en évoquant les soignants, des personnes ”à risque” pour la contamination. Eh bien nous, la main d’œuvre de l’hôtellerie restauration, nous sommes des travailleurs en première ligne pour nous faire contaminer. Il y a également des risques pour la clientèle. Restaurants On parle de supprimer des tables pour préserver les barrières, très bien on fait comment pour accueillir les repas de famille?. Porter masques, gants, tabliers ou blouses, fournir ce matériel à l’ensemble des travailleurs du secteur alors que l’approvisionnement est toujours en peine pour les soignants? Quand on débarrasse votre vaisselle usagée, nous sommes en contact avec votre salive, il y a également les tables, le linge, les sanitaires, les portes, les menus… Imposer aux clients de se laver les mains ou les passer au gel hydroalcoolique en entrant, la plupart des gens le font mal l’hygiène corporelle est, paraît-il, négligée depuis le début du confinement…. Hôtels Et pour les chambres d’hôtel? On va demander aux gens de défaire leur lit et de laisser les draps usagés dans le bac à douche comme pour les serviettes? À propos, un client sur trois réalise cet écogeste. Pourra-t-on dire à certains que cette année le personnel d’étage ne ramassera pas les culottes sales que vous laisserez traîner par terre tout le long de votre séjour? Quand ce n’est pas un chemin de vomi à nettoyer du lit aux toilettes ou des excréments à enlever de la baignoire. Ces choses-là arrivent et peu importe le nombre d’étoiles. Les chambres d’hôtel sont un nid à contamination. Croyez-vous que le joli couvre-lit brodé est changé après chaque client? Le gobelet en verre nettoyé avec une éponge différente que celle du lavabo? Est-ce que je parle de la moquette? Bien sûr beaucoup d’établissements ont une propreté irréprochable, mais certains se fichent bien de cela, il faut le souligner également. Ah le buffet du petit-déjeuner et son libre service. Combien de fois n’ai-je pas vu des clients goûter au fromage blanc ou à la confiture directement avec la cuillère de service? Et on se sert de pain, jambon, fromage ou autre à mains nues bien sûr. Inquiétudes J’aimerais qu’à l’issue de cette période, les gens aient remis en question certains acquis, comportements, mais j’en doute. Imaginons que les établissements ouvrent pour l’été, beaucoup étant saisonniers et les autres de toute façon impactés depuis le printemps, auront sûrement modifié leurs offres. Carte des plats, des vins, cocktails restreints, effectifs au minimum, horaires de service réduits, celui-ci uniquement sur réservation… aura-t-on la compréhension des clients ou seront-ils agressifs, frustrés de ne pas trouver tout ce qu’ils s’imaginaient? Dans la restauration comme ailleurs, les gens sont de plus en plus exigeants, ce n’est pas une nouveauté et je crains qu’il y ait une ruade dans les bars et restaurants dès qu’ils seront ouverts et on ne pourra pas satisfaire tout le monde en même temps. Autre facteur qui pourrait influencer la frustration cet été, les activités. Beaucoup de festivals et autres rassemblements feux d’artifice, fêtes locales sont annulés, c’est le grand flou pour les marchés. On n’entend pas parler des musées, des sites naturels ou parcs d’attraction, seront-ils accessibles? Et bien entendu l’accès aux plages. C’est bien joli d’ouvrir les hôtels et les restaurants, mais si les touristes n’ont rien à faire à côté? Eh bien ils vont être ronchons. Il reste ensuite les autres modes d’hébergement qu’il faut prendre en compte. Je les connais moins je l’avoue, mais les risques sont les mêmes pour les campings, les locations, les chambres d’hôtes. Un peu de patience C’est bien gentil de vouloir faire repartir l’économie au plus vite ou d’avoir envie d’aller dépenser son argent dans les restaurants. Mais attendez encore s’il vous plaît, soyez réalistes, pensez aux risques que prendront les gens à votre service ou pensez à vos salariés. On n’est pas les soignants, on n’est pas les caissières ni les agriculteurs. On est les gens qui vous préparent vos mojitos pour fêter le début de vos vacances, qui font vos lits pendant que vous êtes à la plage avec vos enfants et que les nôtres sont au centre aéré, passent la serpillière dans la salle pendant que vous regardez le feu d’artifice avec vos amis. Nous à la base, on est là pour vous faire plaisir. Le nom d’utilisateur de l’autrice de cette tribune a été modifié à sa demande. À voir également sur Le HuffPost Pour Philippe Etchebest, 40% des bars et restaurants ne pourront pas rouvrir Lacour de ce beau château est vide, la salle de restaurant aussi, il faut arriver dans les cuisines pour trouver un peu d'activité. Takashi Kinoshita, le chef japonais de ce restaurant, une étoile au Michelin, reprend du service après plus d'une semaine de confinement.Au menu : un repas individualisé, à livrer, pour les soignants. La Saint Sylvestre avec le Mise en bouche À date exceptionnelle, évènement exceptionnel ! Chaque année, le Mise en Bouche organise deux réveillons de la Saint Sylvestre à l'Espace Auzon de Carpentras & à la Salle du Levant à Morières les programme Repas gastronomique ... En savoir plus Vous êtes à la recherche d'un traiteur pour un cocktail dînatoire de mariage à Aix-en-Provence 13 ? Vous souhaitez trouver un lieu de réception à Aix-en-Provence 13 avec le service traiteur à la fois ?Le Traiteur Le Mise en Bouche saura parfaitement assurer l'organisation de votre événement dans le Vaucluse, qu'il soit privé ou professionnel. Nous proposons différents menus et formules, avec des options prestige pour un événement qui en mettra plein les yeux et surtout les papilles !Nous assurons les services traiteur en buffet chaud et froid, mais aussi en repas assis avec une équipe agréable et rigoureuse. Nous pouvons aussi vous proposer des lieux de réception dans le Luberon, les Alpilles... pour tous les événements. Certainsapportent leur déjeuner au travail ou se font livrer un repas au bureau. Oui, mais lorsqu’on est débordé et que l’on veut gagner du temps, sortir pour déjeuner n’est pas toujours pratique. Et si le fait d’apporter son déjeuner est intéressant, il faut se lever de bon matin pour le préparer. Dans ce cas, la solution la plus pratique serait la livraison de plateaux-repas Coronavirus peut-on continuer à se faire livrer des repas pendant le confinement? – Publié le 17 mars 2020 Source À la une – Google Actualités D3H1Ui. 176 284 272 253 312 390 308 24 343